and the rest is rust and stardust. (antea)

(antea petterson)

say something, i’m giving up on you. and i am feeling so small, it was over my head, i know nothing at all. and i will stumble and fall. i’m still learning to love, just starting to crawl.

feat. holland roden | © tumblr ~ say something

nom et prénom : on te nomme souvent mademoiselle. c'est instantané, le respect qui s'impose quand tu approches sur tes immenses talons, ton regard qui pénètre à l'intérieur de chacun et ton visage implacable, c'est instantané et presque précipité. ils s'obligent cette forme peu flatteuse, mademoiselle, mademoiselle, que tu trouves délicieuse à ton oreille pourtant. tu te souviens de la maison que tu as quitté, de la vie à laquelle tu as échappée, tu te souviens et tu es heureuse à présent, au rythme des mademoiselles, de savoir que tu as réussi. peu de gens se permettent de connaître ton prénom, c'est mademoiselle petterson malgré quelques langues qui fourchent, qui dérapent, madame, madame comme si tu avais une bague au doigt et le sourire radieux des gens mariés ou pire encore, le regard froid des gens divorcés. pourtant, tu n'es que toi, antea. ta mère aimait tant ce prénom qu'elle l'écrivait derrière chaque photographie, oh oui tu te souviens, enfant? elle te prenait cent fois en photo avec son appareil, écrivait ton prénom puis oubliait l'avoir fait et recommençait, encore et encore, avec l'obstination des enfants. c'est elle qui l'a choisi, ce prénom. elle était amoureuse d'athéna, disait ton père. aujourd'hui, antea sonne comme le plus beau des privilèges. date et lieu de naissance : tu as vu le jour un vingt-deux septembre, à quelques secondes, peut-être minutes de ta soeur. c'est un jour un peu spécial que tu aimes passer avec ta famille même si tu n'en as que rarement le choix. pourtant, depuis peu, ta soeur se trouve dans les parages et tu savoures cette proximité. c'est ta jumelle, après tout. vous êtes des enfants de la californie, nées à healsburg. âge : il est très peu poli de demander son âge à une dame. c'est souvent ta réponse, d'une voix légère et dénuée de méchanceté, simplement empreinte d'un léger sarcasme que tu aimes manier car c'est, selon toi, la meilleure arme d'une femme. mais il ne faut qu'une minute empli d'un silence oppressant pour que tu ne mettes fin au calvaire de ton interlocuteur pour lui répondre d'une voix doucereuse que tu n'as que vingt-sept ans. origines et nationalité : tu es une américaine de pure souche, et si les petterson commencent à se faire rare, c'est bien parce que les branches de la famille se rétrécissent et non parce que vous êtes éparpillés aux quatre coins du globe. tu aimerais, pourtant, être un peu exotique. orientation sexuelle : il est évident que tu es hétérosexuelle. tu ne t'empêches jamais de regarder le corps d'un homme face à toi et c'est d'ailleurs un de tes premiers réflexes quand l'on t'offre un verre : tes grands yeux descendent et remontent, glissent sur la musculature puis sur le visage, savourent la vue sans s'en priver. il faut aussi dire que la bisexualité te paraît presque incensée. tu n'arrives pas à te faire à cette idée, tu n'arrives pas à comprendre comment quelqu'un d'un sexe peut aimer quelqu'un d'un autre sexe. tu n'es pas homophobe, tu les respectes, mais c'est dans ton esprit qu'il y a un verrou : tu cautionnes mais ne comprends pas. et ne pas comprendre doit être l'une de tes plus grandes hantises. statut civil : tu ne sais pas. à dire vrai, tu fais partie des féministes, de celles qui disent qu'il n'y a pas besoin d'un homme pour vivre, et tu campes sur ta décision. mais point renfermée à tout conformisme, il t'arrive d'avouer qu'un homme ne nuit pas toujours. le toujours reste, certes, car tu te souviens bien d'une aventure, mais le temps l'efface. ou du moins, un autre homme l'efface. il sa cache parfois dans tes draps et tu ne saurais dire ce que tu ressens vraiment. mais ton coeur tressaute bien trop de fois devant monsieur pour que ce ne soit qu'une histoire sans lendemain. tu aimerais y donner suite, certes, mais ledit gentilhomme te mène dans des chemins noueux que tu ne souhaites pas prendre : cher roméo du camps adverse, c'est presque trop facilement que les informations s'extirpent de tes lèvres et tombent au creux de son oreille. tu t'en veux comme tu lui en veux de l'attraction qu'il exerce sur ton corps et sur toi, toi toute entière. mais tu n'arrives pas à le blâmer. alors c'est plus blême que souriante que tu réponds à cette question, d'un célibataire bien acéré.  occupation : redoutable, dit-on quand on parle de toi. cela sonne comme une remarque acerbe que l'on ne retient pas, cela se crache, cela se siffle de la pire des façons. mais tu aimes le son que cela forme, tu aimes la couleur de ces mots, la couleur de la jalousie dis-tu parfois en plaisantant. avocate de renom, tu ne comptes guère les médailles que tu empiles, les clients que tu contentes. cela a toujours été ta passion et celle de ta mère avant qu'elle ne sombre dans sa triste maladie d'oubli. situation financière : autrefois simplement correcte, oscillant entre la joie de se faire une journée shopping puis compter les billets de peur d'être à la paille. aujourd'hui, et depuis ta montée au paradis, tu as su remplir son compte en banque et ne comptes guère les billets qui rentrent comme des lettres à la poste. aujourd'hui aisée dans tes comptes, tu savoures cette nouvelle réalité ou tu peux acheter sans se soucier de devoir manger surgelé. allégeance : on les dit bêtes de foire et avides de pouvoir, c'est pourtant aux fawkes qu'elle porte allégeance. elle est un excellent élément et ce sont les premiers à s'être retournée sur la prodige du barreau qu'elle était, sans jamais avoir eu la chance de pratiquer. elle leur est redevable de tout et s'apparente aujourd'hui à la jolie élite du cabinet. elle collectionne les victoires, et si les journaux n'entendent guère de scandale sur la jeune miss petterson, elle n'en reste pas moins fière d'exhiber son appartenance à ce cabinet.  elle a durement travaillé pour obtenir sa place, elle ne la laisserait pour rien au monde. traits de caractère : impitoyable, charismatique, séductrice, obstinée, patiente, passionnée, loyale, mélancolique, rêveuse, nostalgique, implacable, audacieuse, autoritaire, implacable, chanceuse, cultivée, curieuse, délicate.

 

pseudo et prénom : spf, e. âge : . commentaire(s) : tout est si beau. mot de la fin : khaleesi.

 

Mom? Are you wake-up?, chuchotes-tu tout bas. Tu as cette manie de lui parler, celle que Mara n’a pas. Tu lui susurres doucement ce que tu désires qu’elle entende et tu sais qu’elle n’oubliera pas : la maladie est là mais ne la dévore pas encore. Et si ta jumelle admire ton père, tu ne le fais qu’à moitié car c’est ta mère, ta tendre mère, celle qui t’a mise au monde et qui perd des années de souvenirs sans faillir, cette femme-là, que tu admires de cette façon-là. Alors Mara ne tente pas de parler à ta mère, elle observe la malade de loin et l’embrasse, parfois, sans se soucier du cauchemar qu’elle peut vivre. Non, il n’y en a que pour le shérif et tu ne peux lui en vouloir car tu sais que c’est son rêve, que ta tendre sœur ne veut que ça depuis si longtemps… Tu as simplement peur qu’elle en oublie ta mère, et ça t’effraie, ça t’effraie de devoir porter cela seule sur tes épaules : ton père n’en est pas capable. Tu le vois à ses grands yeux désarçonnés quand il voit sa femme valser au milieu du salon comme dans ses jeunes années, ne cessant de murmurer qu’elle attend Théodore pour aller danser. Tu le vois aussi à son air fatigué et désespéré quand il rentre et qu’il voit que rien n’a été fait : maman a oublié. Alors certes, tu aides et Mara le fait, mais ce n’est pas la même chose et tu le vois dans ses yeux. C’est une de tes particularités : ton regard descend et remonte à la manière d’une machine, la plus jolie des poupées murmurait maman autrefois, ton regard glisse et ne s’arrête pas. Alors cela te saute aux yeux, les défauts et les qualités, les complexes et les bonheurs voilés. Tu as cette faculté d’être très, peut-être trop perspicace. Et cela n’a jamais plu à qui que ce soit : rares sont les gens qui aiment voir leurs démons resurgir d’un placard par la faute de quelques regards. Antea… Is there anything wrong ?, te demande-t-elle affolée. Elle n’a pas l’air âgé, et pourtant, tu vois dans ses yeux clairs le poids des années. Elle sait, tu le sens, elle sait que ton père veut l’interner à Washington. Elle a dû vous entendre alors que tu hurlais sur ton paternel, d’un ton arrogant mais étrangement charismatique : tu avais cette façon, tu te souviens, d’argumenter, comme un avocat avec ses preuves, mettant en scène ce qu’il avait pour défendre au mieux son client. Cela t’a conforté dans ton idée mais tu ne lui as rien dit, préférant laisser les choses ou elles étaient pour mieux attaquer plus tard. Mom… I don’t let you go. I don’t. I’ll come with you, I swear, I’ll come. Et elle sourit, ta mère, elle sourit comme si elle n’en avait jamais douté, comme si elle avait toujours su que tu prendrais ta valise, tes vêtements, et que tu partirais à l’inconnu pour devenir quelqu’un. Elle a le plus beau des sourires.

☆☆☆

May I offer you a drink? Ton regard tombe sur l'inconnu, glisse silencieusement le long de son corps de façon méthodique, comme toujours. Tu as cette vilaine manie de détailler longuement les gens, pour les percer à jour. C'est sans nul doute ce qui fait de toi une excellente avocate : tu as le don de déceler les moindres failles. Et c'est aussi ce que tu apprécies le moins chez les autres : les failles. Les ombres qui se dessinent sur les corps mouvants au rythme d'une vie trop rapide, les ombres persistantes contre lesquelles tu ne peux lutter. Tu envoies les ombres en prison, certes, mais tu sais que ça n'éradique en rien cette part des gens. Tu sais aussi que tu as tes propres failles, mais tu t'évertues à ne pas les voir. Tu restes droite, fière, tu cherches chez les autres ce que tu refuses de chercher chez toi. Tes yeux passent de son pantalon parfaitement droit, le ciselant à merveille, jusqu'à son torse ou tu devines une musculature évidente, pourtant assez discrète pour le rendre charismatique, et non imposant. Tes yeux glissent jusqu'à la ligne de sa mâchoire, ses yeux, ses yeux que tu ne lâches plus, alors. Tu le fixes à ta manière, doucement, tandis qu'un sourire séduisant naît au coin de tes lèvres. Tu hoches finalement la tête tandis qu'il s'installe à côté de toi. Tu n’es pas le genre de femmes que l’on aborde dans un bar mais il ne semble pas non être le genre d’homme à aborder les femmes : il n’en a pas besoin. Tu sais qu’elles accourent, les demoiselles, elles accourent jusqu’à lui et désespèrent qu’il ne trouve pas en elles chaussure à son pied.  Tu sais aussi que les hommes viennent à toi d’eux-mêmes, ils approchent charmeurs et souriants, te proposent un verre et espèrent secrètement que tu poseras enfin ce portable sur lequel tu ne cesses de pianoter. Pourtant, à leur plus grand damne tu l’espères, ton téléphone ne quitte pas ta main, le serveur t’apporte un verre d’eau et une fois celui-ci vidé, tu règles et tu repars après un mot d’excuse à ton prétendant du moment. Cela ressemble souvent à un : laisse donc ton numéro au serveur, je t’appellerai quand j’aurais plus de temps. Je reviens ici souvent, et je n’y manquerai pas pour récupérer un moyen de te joindre. Puis son portable trouvait son oreille, et son interlocuteur partait, perdant. Toujours la même chose, la même déception sur leur visage, quel que soit l’heure ou le jour. Non, décidément, vous n’êtes pas ce genre de personne. C’est pourquoi ton sourire ne quitte plus tes lèvres et tes yeux ne quittent plus les siens. Il te drague. De la façon la plus subtile qu’il n’ait en poche, visiblement, et tu sens à peine les crocs de fer qui enroulent autour de ton corps, le doux-amer piège qui te dévorera plus tard. Et tu ne résistes guère à l’attraction qu’il exerce, cette façon qu’il a de parler et de te regarder, tout en toi s’éveille au moindre geste, lentement, l’intérêt pour votre conversation se mue en quelque chose de plus primaire, un certain désir. Et tu n’essaies pas de le contrer : tu le pourrais, pourtant, quitter cette table et rentrer chez toi. Mais tu n’en as pas envie. C’est bien là ton problème : tu n’en as pas envie, et il t’arrive rarement d’avoir envie de quoi que ce soit. Les hommes n’entrent guère dans cette catégorie. Tu n’es ni frigide ni homosexuelle, mais il te semble que la passion que tu portes à ton travail ne pourrait que nuire à une relation. Et malgré ton air impitoyable durant les procès, tu as des sentiments : ainsi, peu des hommes que tu fréquentes une nuit ne sauraient te plaire aussi indécemment que l’homme en face de toi le fait. En réalité, tu les choisis avec une précaution nouvelle, ayant bien trop peur de te faire avoir une nouvelle fois. Toute cette douce mascarade qui se joue en cette charmante soirée te paraît rafraîchissante, et ce n’est qu’une fois cette fameuse nuit bien avancée que tu n’élèves doucement la voix pour une proposition plus qu’alléchante. May I offer you a drink, at home? Tu te prêtes au jeu d’une façon délicieuse : les mots dansent dans ta bouche et tu minaudes légèrement, les yeux brillants d’amusement rivés sur lui. Tu aimes jouer, et si tu es très mauvaise perdante, tu adores te lancer dans une partie. Ainsi, tu plonges tête baissée dans sa séduction mal-camouflée, tu y entres sans peine et si tu t’emmêles dans tes propres ressentiments, tu ne vois rien chez lui pouvant bien te porter préjudice ce soir. Ce soir, car tu sais que l’avenir est semé d’embûches. Toujours. For you darling, I will do anything. Tu tends une main légère au beau parleur sans prendre la peine de lui répondre, avant de le mener d’une démarche posée jusqu’à ton domicile... Avant qu’il ne pénètre complètement dans ta vie et que tu ne l’acceptes aveuglément. Prise au piège comme une enfant.

☆☆☆

Well played, miss Petterson. Congratulations., le ton est froid, presque sec, mais cela te convient parfaitement. Un sourire séduisant de remerciement s’étend sur tes lippes rouges sang alors que ton interlocuteur semble se détendre. Il est grand, blond, et ressemble étrangement à Ashton, mais tu n’en dis rien : ce type est loin, te souviens-tu, parti plonger on ne sait ou avec sa nouvelle fabuleuse fiancée et cela te convient parfaitement. Cela fait un an, maintenant, que c’est terminé, tu as tourné la page, te répètes-tu inlassablement. Il n’empêche que l’inconnu dont tu n’arrives pas à te rappeler le nom t’adresse un sourire et s’autorise de faire un pas vers toi. Tu l’observes sagement, sans bouger, patiente. How about going for a drink ?, te demande-t-il alors que tu as les bras chargés de dossiers, ton télephone n’est d’ailleurs pas loin. Ta tête se penche d’elle-même sur le côté, moqueuse, alors qu’il tend les mains en avant pour se défendre. It's purely professional., qu’il minaude avec un sourire charmeur auquel tu n’adhères guère : le dernier sourire dans lequel tu t’es laissée plonger, c’est celui de l’homme qui n’abordait pas les femmes. L’homme qui continue de te faire la cour et que tu continues de laisser faire, sans trop savoir dans quoi tu t’embarques. Pourtant, tu t’approches encore et tu viens placer tes lèvres à  son oreille, pour chuchoter sagement : If we speak work, i'm gonna be your worst nightmare. Il n’en croit pas un mot et prend ta suite alors que tu avances sagement vers ta voiture pour ranger tes dossiers. Pourtant, tu sais que tu peux être invivable : tu l’as déjà été. C’était il y a un an de ça, quand Ashton a commencé à faire des crises de jalousie intempestive. Il était ton petit-ami depuis Healdsburg, il t’avait suivie à travers les Etats-Unis et toi, tu l’avais aimé sincèrement. Tu rêvais souvent de votre vie à deux, souvent, mais cela n’était pas arrivé : il ne cessait d’hurler contre toi, contre tes prétendus amants et un jour, alors que tu répondais, tu répondais sauvagement qu'il n'y avait que lui mais s'il continuait de la sorte, tu ne manquerais guère de le tromper, sa main était partie toute seule. Alors, tu avais complètement perdu la tête : tu l’avais chassé de la maison sans ménagement, avait fermé à clé et dès le lendemain, tu avais fait changer toutes les serrures. Trois mois plus tard, il annonçait sur un réseau social qu’il partait pour deux ans faire de la plongée à travers le monde avec sa nouvelle fiancée, celle-là même que tu soupçonnais d’être sa maîtresse et la cause de toutes ces crises de jalousie. Ashton était un mec bien, tu te disais souvent que son geste avait été source de stress, cela te convenait ainsi. Tu l’as chassé de ta vie et tu as cessé de l’aimer de la plus dure des manières : par le manque. Mais c’est fini, à présent. Il ne reste plus rien que des regrets, un peu de nostalgie et ton lot de mélancolie. Quelques remords parsèment ta langue, mais rien de grave, rien d’irréparable, simplement le goût insistant des cendres. Vous arrivez bien rapidement à un bar ou vous entrez sans vous presser, il te demande de choisir et commande lui-même un whisky. Mais c’est un simple verre d’eau que tu demandes, parce que tu es tout simplement exténuée et en rentrant, tu veux juste dormir : cela fait des jours que tu travailles sur ce cas, cherchant au mieux la façon de tourner ton discours pour sauver ton client. Malgré les beaux parleurs avides de pouvoir qui parcourent le cabinet Fawkes, il y a aussi des gens comme toi qui se soucient de leur client. Ainsi, tu as longtemps été angoissée que tu ne remportes pas le procès, persuadée que l’adversaire te mettrait le coup de grâce au moindre instant. Mais le dit adversaire, qui s’appelle Mark, tu le comprends au fil de la conversation, n’en a rien fait et a même été estomaquée quand ton dernier argument est tombé. Le jugement a été long et à présent, tu n’aspires qu’à trouver ton lit et dormir, encore et encore. Tu laisses trop souvent ton travail empiéter sur ta vie privée, que ce soit dans tes contacts comme dans ton emploi du temps. Rares sont les gens que tu fréquentes qui ne travaillent pas dans le droit, et rares sont les jours ou tu ne travailles pas.  La demi-heure sonne quand tu te redresses, après avoir doucement discuté avec ton adversaire, évitant toujours soigneusement le travail, tu poses l’argent pour les boissons d’une main inquisitrice et lui adresse un sourire délicat. I would love to see you again., que tu annonces d’une voix apaisante en venant déposer un baiser sur sa joue en sachant pertinemment que tu ne le reverras pas avant le prochain procès. Il le sait aussi mais se contente de te raccompagner sans demander son reste. Et c’est au paroxysme de la fatigue que tu parviens enfin à rejoindre ton lit ou tu t’effondres et ou tu t’endors immédiatement, toute habillée.

Personality is an unbroken series of successful gestures.
 

☆ tu as une soeur jumelle que tu considères comme la prunelle de tes yeux - tu as toujours été très famille - mais ladite jumelle a longtemps été loin de toi, ce qui a creusé le fossé entre vous.
☆ ta mère est touchée par le syndrome de l’alzheimer. elle est d'ailleurs internée à washington, un excellent établissement ou tu n'hésites pas à verser fréquemment de l'argent à la place de ton père. mara a toujours été fille à papa et toi fille à maman, ce qui explique ton attachement surnaturel pour ta génitrice.
☆ tu as quitté la demeure familiale plutôt jeune pour tes études : quand ta mère a été internée, tu es allée toi-même à washington pour devenir avocate. ça a toujours été ton rêve, et tu l'as enfin réalisé.
☆ il t'arrive rarement de perdre un procès : on te dit redoutable. tu as pourtant tes failles : certaines catégories de délits, ou de victimes, te touchent tout particulièrement. mais ta carapace professionnelle tient bon pour l'instant et tu t'en félicites.
☆ tu es une grande sportive : tu adores courir le matin, cela te permet de décompresser mais comme tu n'en as jamais le temps, tu te contentes de faire du vélo d'appartement, avec vue sur un écran plat qui retrace les plus beaux paysages du monde.
☆ tu ne bois que très peu d'alcool, tu préfères nettement l'eau et parfois les sodas. mais tu ne rechignes jamais à boire un verre en charmante compagnie : c'est aussi un signe évident. si tu as un verre rempli d'un peu d'alcool, ton charmant compagnon peut se sentir honorer, c'est qu'il te plaît. ou qu'il est suffisamment intéressant. cela s'applique aussi aux femmes, mais simplement pour la seconde partie.
☆ tu es assez conformiste à la société, tu t'adaptes aux moeurs et aux envies. il te reste pourtant cette éducation que tu ne parviens à effacer : celle de croire et de faire ce qui te semble juste et que tu comprends. ainsi, tu parais souvent stricte sur certains sujets, comme l'amour de deux femmes ou encore le vol. tu ne comprends pas et ça t'agace, alors tu évites soigneusement ce genre de personnes sous peine de te retourner le cerveau de question. mais au-delà de ça, tu les respectes car tu sais que eux-mêmes suivent la ligne qui leur semble juste.
☆ ton dernier petit-ami se nomme ashton. la rupture a été si difficile pour toi que tu n'as jamais eu le courage de te remettre avec quiconque depuis. tu es persuadée de ne pas pouvoir allier travail et relation amoureuse, alors tu as fait ton choix sans te soucier des conséquences.
☆ tu estimes avoir une dette envers le cabinet fawkes qui t'a offert une chance de faire tes preuves. depuis, tu n’œuvres que dans le but de les satisfaire et de gagner tes procès.
☆ tu es très mauvaise perdante et tu peux rentrer dans une colère noire si tu vois que quelqu'un triche.
☆ tu te montres forte tête et séduisante demoiselle mais tu fais partie de celles qui doutent beaucoup, qui hésitent, qui n'ont pas confiance longtemps. c'était mara, la fille de l'action. tu t'estimes plus actrice mais il arrive que ce long et épuisant film de ta vie te paraisse insurmontable. et tu hais, non, tu exècres que quiconque voit ces failles-là qui zèbrent ton corps et ton esprit.

Bienvenue et bon courage pour la fiche ainsi que la compétition apparemment