Le droit, c'est un rempart contre la violence, contre les inégalités. Il régit nos sociétés, garantit nos libertés mais aussi nos devoirs. - sam

(samantha marshall)

"Il est plus déshonorant de commettre une injustice que d’en être la victime."
Platon (427-346 av. J.-C.)

feat. sophia bush | © img ~ fuckyeahmissbush

nom et prénom : samantha marshall. date et lieu de naissance : 8 juin 1983 âge : trente-et-un ans. origines et nationalité : américaine. orientation sexuelle :  hétérosexuelle. statut civil : célibataire. occupation : son boulot. situation financière : aisée.  allégeance : marshall. traits de caractère : obstinée. pétillante. orgueilleuse. sympathique. souriante. positive. intelligente. susceptible. maladroite. compétitive. suspicieuse. paranoïaque. obsessive.

pseudo et prénom : eevee (daphné). âge : 21. commentaire(s) : je suis amoureuse     . mot de la fin :           .

The secret to creativity is knowing how to hide your sources.
« Samantha, ma chérie ? » Chaque fois que le sons de la voix de sa mère se faisait entendre, la seule chose à laquelle la dénommée Samantha pensait était : Pourquoi se force-t-elle à parler avec un accent français ? Pourquoi sa mère n'acceptait elle pas le principe qu'elle était américaine et qu'elle ne parlerait jamais comme une pure française ? Sacrée Diana. « Oui, mère ? » Samantha ne leva pas les yeux vers sa mère, elle préféra - et de loin - mettre toute son attention sur le brocoli qu'elle tentait en vain de détruire en minuscules morceaux. Si dans le cas de certaines personnes ce maudit légume était devenu un ami, dans le cas de la prometteuse avocate il était et resterait toujours un paria. « Mange tes légumes. Je ne voudrais pas que la presse raconte sur toi que tu lèves le nez sur des aliments sains. Pire encore, imagine les grands titres. '' Une Marshall se fiche de la pauvreté et balance de la nourriture fraîche et biologique aux ordures ! ''. Tu ne voudrais tout de même pas être responsable de ça, n'est-ce pas ? » C'était quelque chose qu'elle détestait de sa mère, même dans la plus grande intimité, elle cherchait à satisfaire la réputation de la famille, cette célèbre famille vivant en Amérique. « Mère, sous mon respect, je doute sincèrement que vos amis les Français sachent moindrement qui nous sommes et puis, je suis en vacance. Lorsque je suis en vacances je me fiche complètement de ce que les gens racontent dans mon dos. Je réglerais le cas - si cas il y a - à mon retour aux États-Unis. » Elle grinça férocement des dents. Elle était fière d'être une Marshall. Elle était fière d'être connue dans son métier, mais elle détestait la pression que cela mettait sur le dos. C'était ironique de dire que sa mère avait fini par s'exilée en France une dizaine d'année auparavant et qu'aujourd'hui elle faisait de tel reproche à sa fille unique. « Samantha, ma chérie, tout le monde connaît la firme Marshall. » Combien avait elle reçue en montant pour promouvoir ainsi la firme ? « Si vous le dites mère, si vous le dites. » Samantha avala sa bouchée de brocoli sous le regard de sa mère. « Je suis si fière de toi ma petite Sammy ! »

Une fois le repas terminé, Samantha sortit rapidement de table. Elle ne voulait surtout pas être dans l'obligation de tenir la conversation à Diana. Sa mère n'était pas une femme très intelligente. Elle était seulement née dans une bonne famille. La brune avait travaillé fort toute sa vie pour obtenir ce qu'elle avait aujourd'hui. Jamais elle ne s'était assise sur ses lauriers en prétendant qu'elle pouvait se le permettre puisque son nom était Marshall. Née dans la grande ville de Washington, sa mère et elle avaient vécus ensemble chez les parents de Diana, les grands-parents. Samantha monta à sa chambre qui se situait au deuxième étage de l'immense palace que sa mère c'était offert lors de son déménagement en France. Sam ne l'avait pas suivi, étudiant à cette époque à Harvard. Sa mère avait pourtant fait l'effort de lui faire une chambre à son image, ou plutôt à l'image qu'elle voulait que sa fille ait. Chaque fois qu'elle y séjournait, Samantha avait l'impression d'habiter les lieux d'une autre personne. Les murs étaient roses. L'avocate détestait cette couleur. La décoration avait été faites en fonction de l'idée que Samantha était une jeune fille un peu stupide qui aimait passer sa vie entière devant un miroir. Ceux qui la connaissaient savait que trop bien qu'elle passe plus de temps derrière ses bouquins en compagnie d'un grand café que devant le miroir. Samantha n'ayant toutefois pas eu le courage de dire à sa mère que la décoration ne lui convenait pas. Elle lâcha un petit soupire en fermant la porte de la pièce. Sa mauvaise mine ne dura qu'une fraction de seconde. La chose qui lui tenait le plus à coeur était là et secouait joyeusement la queue. C'était son petit bébé chien, Méka. « Salut mon chien ! Alors, je t'ai manqué ? » La vie familiale n'avait jamais été de la plus grande préoccupation de la demoiselle, bien au contraire. Ayant grandi sans père et avec une mère un peu névrosée, elle s'était promise de ne pas engendrer d'autre petit Marshall. Ses cousines s'en chargeraient bien sans soucis. Méka était son bébé. Le petit chien se faufila joyeusement jusque dans ses bras.

« J'espère que tu profites de mon absence pour remonter ta quotte. J'ai entendu dire par des petits oiseaux que tu perdais pas mal de plumes. » texta-t-elle à l'un de ses amis de la firme rivale des Marshall. Elle adorait taquinée Ezra. C'était plus naturel pour elle de faire ça que de respirer, après tout, d'aussi loin qu'elle se rappelle, elle avait passée sa vie avec lui. Ils étaient des gamins déjà qu'ils jouaient ensemble à qui était le plus fort. « Ta gueule  » Un petit sourire se forma sur son visage. Sam déposa son portable sur le sol froid de la pièce. Ezra Fawkes. Chaque fois qu'elle pensait à lui, c'était automatique, elle comptait le nombre de procès qu'il avait remporté. Elle faisait un point d'honneur à le battre. C'était une histoire de gamins. Tout avait alors commencé lorsqu'ils étaient étudiants au lycée. Le même lycée privé de Washington. C'était un évènement banal pour certain, mais pour Samantha ça été marquant. Jusqu'à ce moment Sam c'était cru meilleure qu'Ezra dans bien des domaines. Un jour, en revenant à la maison familiale, son grand-père lui demanda quelle note elle avait obtenue dans un examen d'histoire. Il lui demande ensuite la note '' de ce petit morveux de Fawkes ''. Ce jour-là Ezra avait obtenu un meilleur résultat qu'elle. C'était innocent, mais elle se souviendrait jusqu'à sa mort le regard de déception qu'avait alors affichée l'homme qu'elle admirait le plus. Elle s'était depuis jurée d'être toujours meilleure que son ami, dans tous les domaines.

Les gens du peuple pourrait croire et avec raison, qu'un avocat n'arrivait pas à dormir sur ses deux oreilles. Comme le voulait la croyance populaire, comment pouvaient-ils en toute âme et conscience défendre des criminels ayant battu, violés et mutilés des enfants ? Samantha rétorquait toujours. '' J'aime mieux dix criminels dehors qu'un innocent en dedans ''. Oui. Samantha n'avait pas beaucoup d'amis, mais elle tenait mordicus à cette phrase, de toute manière, elle n'était pas responsable de la décision que le juré rendait. Elle ne faisait que son boulot et si son boulot était mieux fait que les procureurs, qu'est-ce qu'elle pouvait y changer ? De plus, de toute manière, Samantha ne prenait jamais de cas concernant les enfants. C'était un sujet trop délicat et elle ne voulait pas se salir les mains avec un dossier comme ça. En secret, sa phrase fétiche ne s'appliquait pas sur la mort tragique d'un enfant. Elle-même ne savait pas réellement comment faisait les avocats qui défendaient ce genre de criminels. En secret Sam en avait mal au coeur. Officiellement, elle clamait haut et fort sa phrase. Le droit occupait une immense place dans sa vie et ce, depuis la nuit des temps. Sammy aimait dire et croire que ça lui coulait dans les veines. Oui, la pression familiale y était pour quelque chose, mais elle avait fait le droit pour elle. La belle dame était ainsi ; elle faisait ce qu'elle avait envie de faire et non pas ce qu'on voulait qu'elle fasse. Disons que cela adonnait bien avec les affaires familiales. Certaines langues de vipères lui répondaient qu'elle mentait. Elle était devenue avocate pour satisfaire l'égocentrisme de sa famille.

« Mon enfant. » La porte s'ouvrit délicatement sous ses mots. Samantha tourna la tête et y découvrit sa mère au seuil de sa chambre. « Ta cousine est au téléphone, elle demande à ce que tu rentres au boulot demain matin. Elle prétend que c'est une urgence ! » Aucune expression se forma sur son visage. C'était bien le genre de sa cousine Athéna, la présidente de la boîte, de faire ce genre d'appel de catastrophe. « Est-ce qu'elle à dit pourquoi je dois mettre fin à mes vacances aussi brusquement ? » Sa mère haussa simplement les épaules en refermant la porte. La compassion n'était pas une qualité bien présente chez les Marshall. Samantha poussa un long soupire en se levant. Elle se sentait comme un petit chien, mais elle était encore plus stupide qu'un petit chien ; elle répondait fidèlement toujours à l'appel.

Merci

Merci tout le monde

Max : Parfait ! J'attends alors