Vance Costello
Date d'inscription : 22/05/2015 Messages : 11 Faceclaim : L. DiCaprio
| Sujet: We're all broken ☆ VANCE. Ven 22 Mai - 22:09 | |
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(Vance Luz Costello)
Tears are words that need to be written feat. Leonardo DiCaprio | © rpgifhunters ~ Paulo Coelhonom et prénom : Vance, Luz, Costello. Plus souvent présenté comme l'agent Costello. Son nom transpire de ses racines hispaniques, quand son prénom, lui, se veut farouchement Américain. date et lieu de naissance : Enfant Portegnès, né sur les rives du Rio de la Plata, à Buenos Aires. C'était un été 1977. âge : 38 printemps, même si ses cernes et ses traits émaciés par la fatigue lui en rajoute quelques-uns. origines et nationalité : Né en Argentine, d'un couple de ressortissant Américain. Il possède la double nationalité Argentino-Américaine. Il n'a toutefois que guère vécu dans son pays natal, pas plus de 7 petites années. orientation sexuelle : Hétérosexuel affirmé, en pleine détresse affective. statut civil : Ses relations débutent au crépuscule et s’essoufflent à l'aurore, aspirée par la béante cicatrice qu'il a au coeur. occupation : Semper Fi ! Ancien marine déclaré inapte après le Kosovo. Recyclé comme agent de FBI depuis 15 ans désormais. situation financière : Le Bureau n'est pas réputé pour payer grassement ses agents. Un boulot ingrat. Peu matérialiste, l'argent ne l'achète pas.allégeance : Celle de la justice, l'utopique. traits de caractère : Brisé - Vaillant - Pugnace - Perspicace - Empathique - Franc - Frondeur - Imprévisible - Protecteur - Froid, d'apparence - Nébuleux - Solitaire - Instinctif. Personality is an unbroken series of successful gestures.
« Il est relativement difficile de cerner l'individu sibyllin qu'incarne Vance, et quelques années de patience sont de rigueur tant sa personnalité se targue d'incohérence, tant le passé semble le retenir captif. C'est un esprit drapé d'un voile de mystère, le genre de type qui ne parle que pour dire l'essentiel, solitaire, froid. Ces collègues le désigne, pour l'imposante majorité, comme un agent d'une efficacité redoutable, mais d'une distance effarante. Il est évident que l'agent Costello souffre des horreurs qu'il a vécu au Kosovo, et sa faculté à perdre les pédales lorsqu'une enquête particulièrement délicate lui est confiée cristallise sans doute aucun une sensibilité à fleur de peau. Une fragilité qu'il déguise d'un masque de marbre, impassible. Afin d'éviter de s'attacher, il s'épuise, s'abandonne dans son travail. Aussi, dès lors qu'il s'attache a une victime, ou à sa famille, cette détresse enfouie éclate, gageant alors les nombreux rapports insubordination qui jalonne son dossier.
A travers nos entretiens, il ressort clairement que Costello est un idéaliste, à la limite de l'utopie, à la poursuite d'un monde juste et sûr. Il demeure d'une grande foi en l'humanité et développe une tendance intolérante à l'égard de ceux qui font entrave à ce mirage qu'il chasse perpétuellement. Son passage par les marines lui ont forgé une bravoure et un vaillance, qu'il surestime parfois. Tête brûlée, il agit d'instinct et d'impétuosité. Sa sérénité effarante n'est qu'un écrin qui cache un tempérament bien plus volcanique. Ses colères sont rares, mais destructrices.
Son profil se rapproche de l'individu borderline, mais là encore, il demeure difficile à étiqueter. Son hygiène de vie irréprochable, sa soif de justice vont dans le sens contraire de cette analyse. S'il semble n'avoir pas de goût prononcé pour la vie, il est précieux avec son corps. En somme toute, pour conclure mon analyse, je soulignerait que l'agent Costello est l'un de nos agents les plus talentueux, et que son comportement ne justifie aucun suivi psychologique. En revanche, je recommande vivement que lui soit attribuée une coéquipière, ce qui participerait grandement à sa réconciliation avec une vie sociale. »
Docteur Abbernaty, de la cellule du suivi psychiatrique du F.B.I
The secret to creativity is knowing how to hide your sources.
KOSOVO, AN 1999 -
« COSTELLO ! Repli, putain ! C'est un ordre ! »
Le téméraire sous-officier ne broncha guère, et sa course effrénée en direction des lignes ennemies de vrilla pas de rythme. Le Kosovo était un putain d'enfer, un châtiment que le gamin de 25 ans qu'il était ne saurait souhaiter. C'était son premier de champ de bataille, davantage, son dernier. S'il survivait au traquenard dans lequel son unité était tombé, il passerait sans aucun doute devant la cour martiale dès son retour au pays. Mais à l'instant, son souffle saccadé et ses muscles nerveux ne s'activaient qu'afin d'aller récupérer sa tendre Opale.
1 AN ET 3 MOIS AUPARAVANT - Les cliquetis de l'horloge de la caserne ne semblaient jamais s'arrêter. Mais le temps imposait tout son vice. Nous étions quelques jours après l'explosion du conflit entre l'Albanie et le Kosovo. La décision des forces de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord d'envoyer des hommes dans les terres engagées étaient tombées. Et dans quelques minutes, les régiments de Marines dépêchés en territoire sinistré allaient être annoncés. Allongé sur son lit de dortoir, Vance jouait nerveusement avec une balle de tennis, qu'il faisait rebondir sur les lattes du lit de son voisin du dessus. « Putain Costello, arrête tes conneries ». Le type vulgaire, là, c'était ledit voisin. Il s'appelait Marius, mais il était surnommé Rocket. A juste titre, c'était une vraie fusée. Et ne vous fiez pas à son air agressif, il était aussi balisé que Vance à cet instant même. « Quoi, tu stresses Rocket ? Tu n'auras qu'à fuir, personne ne te rattraperas. Pas même la cour martiale ». Marius passe la tête par-dessus son lit, toisant son voisin du dessous, le menaçant d'un index furieux « Petit con, tu seras ravi que je vienne sauver ton cul précieux quand t'auras un trou aussi gros que ta balle dans la guibole ». Ils s’esclaffèrent, cristallisant leur franche amitié par un high-five viril.
La porte du dortoir s'ouvrit à la volée, brutale et sèche. D'instinct et d'un réflexe vigoureusement imprimé dans leurs muscles, les deux compères se raidirent en un garde-à-vous surprit. Mais la silhouette qui passa le chambranle de la porte n'était pas celle attendue. « Capté, je disparais » ricana Marius, abandonnant son garde-à-vous. Ils attendirent alors que Rocket soit sorti de la pièce, afin de se retrouver en un tête à tête intime. Vance dégaina le premier, attrapant la jeune femme fraîchement débarquée le poignet et l'éloignant des fenêtres. « T'es complètement dingue ! Tu n'as pas le droit d'être ici ! Si on te voit, tu risques ta carte de presse ! ». De son rire frais et léger elle s'esclaffa, repoussant délicatement le soldat pour qui son regard pétillait d'une affection palpable. C'était un petit morceau de caractère d'un mètre soixante-deux, fine comme un cure-dent, la crinière ébène et de grands yeux de biches. Ils avaient fondus l'un pour l'autre peu après qu'elle fut affectée à la caserne comme journaliste de guerre. Un non-sens pour lui. « Tu veux bien te détendre, Captain America ? Ce n'est pas toi qui dit toujours : les règles sont faites pour être enfreintes ? ». Elle haussa les épaules, une lueur malicieuse dans le regard avant de déposer un subtil baiser sur les lèvres de son vis-à-vis. Lui, s'empressa de fermer la porte, tout en ruminant de la folie de sa compagne, sans avouer que ce caractère frondeur le rendait encore plus dingue d'elle. Lorsqu'il tourna les talons, il la retrouva vautrée sur son lit, armée de sa balle, jouant au même jeu que lui quelques minutes auparavant. Le sentant revenir vers elle, elle se redressa puis lui attrapa les mains : « J'ai obtenu mon affection au Kosovo. » Lâcha-t-elle ravie, alors que le faciès de son amant se décompensait d’inquiétude. Il retira brutalement ses mains pour les porter à son visage. « T'es inconsciente ? As-tu, ne serait-ce, qu'une idée de ce qui nous attend là-bas ? ». Elle fit une moue contrariée : « Ouais, la guerre. Et alors ? ». Sa mine inquiète se mua en une véritable expression courroucée. « La guerre, Opale. Putain la guerre ! » « Nous y serons ensemble ! » rétorqua-t-elle, vexée par l’attitude de Vance. « J'ai signé pour aller faire la guerre, j'ai accepté le risque d'y mourir. Tu n'as rien a faire au milieu de tout ça. Ce n'est pas un jeu. J'aurai une arme pour me défendre. Tu auras quoi, toi ? Ta caméra ? », Elle baissa les yeux, coupable, lâchant en un souffle criant d'amour : « Je t'aurai toi. »
KOSOVO, AN 1999 - Les balles fusaient à son oreille, sans que cela n'altère sa course en direction de l'espoir, de l'amour. Elle était à ses flancs lorsqu'ils furent surpris. L'ordre du repli était inconcevable sans elle. Il n'avait pas peur de la perdre, du moins, il avait davantage d'espoir de la retrouver. Elle ne pouvait pas avoir été touchée, pas elle. Il n'y survivrait pas. Dans sa chevauchée aveugle, il trébucha sur quelque chose, s'étalant de tout son long dans les gravas poussiéreux d'une zone urbaine anéantie. Et lorsqu'il balança le regard par-dessus son épaule afin d'identifier son entrave, il senti son cœur se serrer. « Marius, non, non, non. Marius ! ». Il se pencha sur le corps à peine ami de son ami, ils joignirent leur main, en une poignée virile, comme toujours. La dernière. Ils eurent le temps d'échanger un regard, celui de Vance était déjà bercé par l'écume d'un sanglot naissant. Son ami tenta de lui parler, mais à la place, il n'eut qu'une gerbe vermillonne, emboîté d'un regard vide. Le sous-officier colla la main de son ami contre son front, refoulant la détresse qui secouait toute son âme, tentant de reprendre pied de ses jambes tremblotantes. Sans encore réaliser la tragédie dont il était l'acteur, il laissa son ami tel quel, se jurant de récupérer son corps une fois qu'il aurait retrouvé Opale. Opale était vivante, car il ne considérait pas un avenir sans elle.
BUREAU DU FBI, DE NOS JOURS « Et alors ?! Ensuite ? Il l'a retrouvé vivante ? ». Il y avait de l'impatience dans le regard de cette jeune recrue, fraîchement sortie de la FBI Academy. De l'impatience, couplée à cette petite ride inquiète que déformait son front d'ores et déjà dégarni malgré son jeune âge. L'agent Sparrow jeta un regard compatissant envers son collègue, Costello, assit à quelques mètres de là, derrière son bureau, la nuque ployée, les sourcils froncés, ignorait tout de la conversation au sujet de son passé. Puis elle hocha la tête, positivement, alors que son interlocuteur poussa un soupir de soulagement. « Oui, elle était vivante. Miraculeusement indemne, mais inconsciente, au milieu des débris de la ville. ». Le jeune homme éclata de rire, visiblement soulagé que l'histoire se termine bien, comme lorsque ton personnage préféré reste en vie à la fin du film. Mais devant l'expression fermée de Sparrow, il ne put se garder d'une énième question : « Mais alors, pourquoi est-il comme ça ? ». L'agent regarda à nouveau son collègue, pour qui elle partageait estime et peine. Gênée, elle détourna la tête : « Je ne pense pas que ce soit à moi d'en parl... ». « Elle est morte. » balança une voix glaciale dans son dos. Elle se retourna derechef, surprise de voir Costello si proche et si saillant. Plus choquée encore de l'entendre parler de son passé avec une telle austérité. « Costello, je, euh... ». D'un geste, le concerné la fit taire. Puis il se pencha vers le curieux, avide de réponse. Plongeant son regard dans le sien. Le bleu y trouva une froideur terrifiante. Comme-ci l'homme dont l'histoire l'avait fasciné jusqu'alors n'avait rien a voir avec celui qu'il avait en face de lui.
KOSOVO, AN 1999 « Fonce, et quoi que tu entendes, surtout, ne te retourne pas ! ». Vance avait le visage écarlate de sang. Il ne savait dire s'il s'agissait du sien, de celui de Marius, dont le simple prénom lui rappelait des souvenirs lancinant, ou encore celui d'un assaillant. Il était à couvert, à l'abri dans ce qui semblait être, jadis, un magasin de chaussures. Mais ils savaient que dès qu'ils s'aventureraient à découvert, il subirait un feu ennemi, un feu nourrit. Le fait qu'il soit parvenu à la retrouver, sans y laisser son souffle, était une providence. Mais cet hargneux pressentiment ne le lâchait pas, insatiable. Il savait qu'ils devaient maintenant faire route inverse, et que désormais, les tirs viendraient dans leur dos. Elle attrapa son visage entre ses frêles et délicates mains, et son visage si rieur était dorénavant voilé par l'angoisse « Quoi qu'il m'arrive, ne t'arrête pas ». Vance secoua la tête, niant le pire, ne pouvant, ne serait-ce qu'envisager, de rentrer sans elle. « Promet-le moi, Captain America ». Ce surnom lui arracha un sourire, mais lui enleva aussi quelques larmes. Il hocha la tête. « Je te le promets », Ils échangèrent un baiser, aussi fulgurant que tendre. A l'époque, il ne se doutait pas que cela allait être le dernier. « Je compte jusqu'à 5. A 3 tu y vas, à 5 je te suis ». Elle lui offrit, entre ses larmes, un ultime sourire. « 1... 2 ...3 » Elle partie. « 4... ».
A 5, le sol s'effondra sous ses pieds. Il cru vivre la scène au ralenti. Ses yeux, spectateurs impuissants. Sa dulcinée se courba lorsqu'un tir la faucha en plein dos. Elle s'effondra en une chute qui lui sembla interminable. Les larmes obscurcissaient sa vision, mais les contours de sa silhouette inanimée lui apparaissait clairement. Ses genoux ne le supportaient plus. Il s'écroula, et aucune balle à cet instant ne lui aurait fait plus de mal. Toujours à couvert, il vit une deuxième balle la frapper. Il sut alors qu'il était désormais seul au monde. « Promet-le moi, Captain America »... Il entendit sa voix, comme si elle était encore à ses flancs. Mais il se résigna. Il avait cette brûlure à la place du cœur, et l'âme plongée dans un torrent d'agonie. Plus rien n'avait de sens. Pas même la guerre, pas même la vie. Il avait échoué à la protéger. « Promet-le moi, Captain America », mais ses genoux se raidirent et le remirent sur pied, habité par le souvenir de celle qui devait devenir la mère de ses enfants. Il se mit à courir, dépassant alors le cadavre de sa douce Opale, croisant son regard orphelin de lumière. « Quoi qu'il m'arrive, ne t'arrête pas », puis il couru, il couru comme il ne l'avait jamais fait. Peut-être même, qu'à cet instant, il aurait dépassé Marius.
BUREAU DU FBI, DE NOS JOURS - « Tu as d'autres questions ? ». Ses palabres coupèrent sèches l'imagination de l'apprenti, et Vance le toisait de ses perles d'acier qui lui valaient d'iris. Il balbutia, décontenancé, gêné. Puis il se contenta de hocher la tête. Sparrow semblait voulait disparaître derrière son écran, vigoureusement mal à l'aise d'être la genèse d'un tel récit. Vance se leva, et leur tourna les talons, s'avançant sereinement vers son bureau. Un calme d'écrin, car derrière ce masque de stoïcisme, son coeur hurlait au supplice. A mi-chemin, il stoppa calmement son avancée. Sans faire l'effort de les regarder, il réclama alors d'un teinte toujours aussi austère : « Sparrow, je veux ton rapport sur l'Affaire Purceley dans une heure. ». Puis il s'évapora dans les ténèbres que dessinait l'encadrement de la porte,
pseudo et prénom : LUCK. âge : En voilà, des manières commentaire(s) : Beaucoup, beaucoup de potentiel ! Ce forum a tout pour devenir une référence ! Des avatars originaux de tous horizons, un contexte ciblé, mais dense. Un puits d'inspiration d'inspiration, sobre et efficace ! FELICITATIONS ! mot de la fin : J'ai mangé ta mère.
Dernière édition par Vance Costello le Sam 23 Mai - 21:14, édité 13 fois | |
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