all lost and coy (oliver)

(oliver "ollie" ackley)

Tell me the words you long to hear and I'll sing them loud and clear.

feat. liam hemsworth | © tumblr ~ You+me

nom et prénom : Oliver Ackley. Il n'y a pas d'explications à donner sur la signification émotionnelle de son prénom : il n'y en a aucune. Sa mère a simplement feuilleté un magazine, pendant sa grossesse, à la recherche d'un prénom. Un de ses magazines qui prétendent vous apprendre comme être une bonne mère, et qui vous donnent une liste de prénoms populaires. Oliver sonnait bien. Elle s'est dit qu'elle pourrait même l'appeler Ollie, ce qu'elle trouvait encore pus beau. Elle n'a eu pas eu de difficulté à imposer son choix, son mari de l'époque savait qu'il n'était pas bon de se disputer avec sa femme, pire encore si celle-ci est enceinte et sujette à une explosion d'hormones en elle. Ackley est le nom du père d'Oliver, un nom qui ne résonnent pas comme ceux des grandes dynasties américaines, un nom qu'on oublie rapidement, rattaché à aucun prestige. date et lieu de naissance : Oliver est né un 8 juin, à Bloomington, une ville de la banlieue de Minneapolis, dans le Minnesota. C'est là qu'il a vécu une bonne partie de sa vie, avec sa mère. Il est arrivé à Washington il y a cinq ans, après avoir dit adieu aux paysages du Minnesota qui défilaient dans son rétroviseur. âge : Il a vingt-six ans, il est épanoui, il a un métier qu'il aime par dessus tout, et surtout, il n'y a personne dans sa vie pour le faire chier. Il n'a pas peur de la trentaine, il est même excité à l'idée de savoir quel rang il occupera dans la hiérarchie dans ce futur proche. Grimper les échelons, il n'y a rien de plus gratifiant pour lui. Rien de plus important. Faire son boulot, le faire bien, et en être récompensé. Il n'y a que cela qui compte. origines et nationalité : Il est américain, et il ne s'est pas vraiment intéressé à la question de ses origines. Il doit certainement avoir du sang anglais, ou européen, mais ses ancêtres ont été vite oubliés. Il a quelques souvenirs, flous, où il franchissait la frontière avec ses parents, lorsqu'ils étaient encore mariés, pour aller visiter ses grands-parents paternels au Canada, mais ce côté de la famille a lui aussi été oublié. orientation sexuelle : Homosexuel. Il vous semble épanoui, mais sur la question de l'orientation sexuelle, il n'en est rien. Il protège sa vie privée - une vie étouffée par sa vie professionnelle -, surtout dans l'univers assez machiste de la police. Il est persuadé que si son orientation n'était pas un secret, ses collègues le traiteraient différemment. statut civil : Célibataire. Il n'apporte pas une si grande attention à sa vie sentimentale qu'à sa vie professionnelle. Son métier, la réussite de sa carrière, est plus important. Il y a bien un vide, qu'il ressent quelque fois, et qu'il satisfait occasionnellement, sans comprendre ce que ce vide signifie vraiment. En réalité, il a peur. Il sait ce qu'il devient lorsqu'il est amoureux, qu'il devient faible, assez pour se faire mener par le bout du nez. occupation : Ollie vient d'être promu détective, après une année passée en tant qu'enquêteur au sein de la police de Washington. Il a commencé à vingt-trois en tant qu'officier de patrouille, avant d'être promu sergent à vingt-six ans. Lorsqu'il a prêté son serment, il n'a pu s'empêcher de se rappeler cette nuit, de ces deux personnes qui se disputaient près du lac. Il les regardait, sa curiosité captivée par les excès de furie de la femme qui demandait à l'homme de la suivre et de quitter sa femme, par les menaces qu'elle finît par proférer, de détruire sa vie, d'aller voir sa femme et de tout lui dire. Il se rappelle parfaitement avoir vu l'homme se pencher et ramasser cette pierre, puis frapper la femme d'un coup sec au niveau de la tempe. Il avait quatorze ans et il se détestait d'être resté là, figé, pétrifié, effrayé à l'idée de provoquer le moindre bruit. Et lorsque l'homme lui avait tourné le dos, Oliver s'était enfuit. Il n'était plus jamais revenu sur les berges de ce lac, même s'il avait essayé. Il n'avait jamais entendu les infos parler de la disparition de cette femme, mais il avait tout vu, il savait qu'elle était sûrement quelque part, oublié, morte, à pourrir dans la flotte. Il n'a jamais parlé de ce moment. Il se détestait, d'avoir été faible, d'avoir eu peur, et c'est à ce moment là qu'il s'est dit qu'un jour, il deviendrait flic, pour ne jamais se sentir faible à nouveau. situation financière : Ollie n'a pas choisi cette carrière pour l'argent, mais il vit correctement, assez pour ne pas être harcelé à longueur de journée par un banquier véreux. traits de caractère : Calme, réfléchi, souriant, cultivé, bienveillant, méfiant, protecteur, dévoué, loyal, affectueux, curieux, cérébral, audacieux, ambitieux, romantique, naïf.

pseudo et prénom : L. âge : 23. commentaire(s) :   . mot de la fin :  .

19 septembre 2013.
Elle avait insisté pour venir, au point de s’entêter et de s’énerver contre moi. Je n’avais pas mon mot à dire. J’avais essayé de monter une excuse, comme à mon habitude, – « J’ai essayé d’avoir une journée de congés, mais il y a tellement de boulot », « Je vais voir avec mon partenaire, mais je lui ai déjà demandé de me couvrir il y a deux semaines, il ne pourra sûrement pas » – mais cette fois, elle était sans équivoque, catégorique, tranchante, elle ne m’avait même pas laissé le temps de réfléchir et de parler. « Je viens, je veux te voir ». Cela avait été ses derniers mots avant de me raccrocher au nez. Après avoir balancé le téléphone sur le canapé, je m’étais dit que c’était la réaction normale d’une maman, mais cette idée m’était rapidement sortie de la tête. Elle n’était pas comme les autres mamans, même si elle m’avait apporté tout l’amour qu’une mère peut donner à son fils. Elle n’a jamais été une maman totalement dévoué pour autant, multipliant les relations désastreuses, tombant naïvement et éperdument amoureuse de petits caïds, de bad-boys qui n’avaient rien à lui apporter à part de mauvaises expériences. Je n’avais jamais manqué de rien, à part d’une mère stable. Elle m’aimait, et m’a toujours aimé, mais plus d’une fois je m’étais dit qu’un jour ou l’autre, elle me laisserait tomber pour un de ses hommes. Mais je savais bien comment ces histoires se finissaient. Ma mère était abandonnée, et je la retrouvais le soir après l’école les yeux rouges, sans maquillage, les cheveux gras. Elle se délaissait, de la même façon que ses petits-amis finissaient par la délaisser. C’était cyclique. Elle était heureuse, pendant une période, avant de sombrer dans la tristesse, puis de retrouver une raison d’être temporairement heureuse. Elle m’aimait, et me le montrait, tout le temps, même lorsqu’elle pensait que son monde était terminée car Jack, ou Matt, ou Ethan, ou Peter, ou Paul s’en était allé. Mais je ne voulais qu’une chose, qu’elle soit heureuse, avec moi, et qu’elle ne finisse pas comme ma dame du lac, morte à cause de son hystérie amoureuse, morte à cause de sa folie amoureuse, morte parce qu’elle aurait aimé la mauvaise personne. Elle était égoïste, et cette persistance à venir me voir m’énervait autant que je la comprenais. La tuerie du Washington Navy Yard s’était produit il y a quelques jours et depuis, elle n’avait cessé de m’appeler. Le souvenir de cette journée était encore parfaitement gravé dans mon esprit, comme si la fusillade avait eu lieu il y a à peine quelques heures. Je n’étais pas en service ce jour-là et j’étais resté là, à regarder l’évènement sur l’écran de mon antique télévision, complètement inutile, alors que j’aurai dû être sur le complexe, avec mes collègues, à risquer ma vie pour buter ce connard qui s’était mis à tirer sur le personnel de la base.
Je ne sais pas ce qui était le plus éprouvant : d’être chez soi, sans pouvoir aider, espérant d’être appelé par ma hiérarchie, ou d’entendre enfin mon téléphone sonner, pour se rendre compte que l’appel vient de ma mère. (« Ollie ! C’est affreux, la tuerie, où es-tu ? Ollie !, – Non, je ne travaille pas aujourd’hui, mais -, – Oh Ollie, j’ai eu si peur !, – Maman, on va sûrement m’appeler pour que je vienne aider, je dois raccrocher, – Ollie, je viens, je m’en fiche que tu travailles toute la journée, je veux être là, je viens te voir, je veux te voir »). Elle avait raccroché, de peur que je ne dise non, que je trouve les mots pour l’empêcher de venir. Je n’avais pas eu de nouvelles d’elle pendant deux jours, et j’avais espéré, en me levant ce matin, qu’elle avait peut-être oublié. Mais j’étais naïf. J’avais reçu un sms d’elle, parfaitement rédigé, alors que je remplissais de la paperasse, au bureau. < Mon avion atterrit à 10:50, peux-tu venir à Washington Dulles me récupérer? >. J’avais une excuse, une bonne, je travaillais. < Je te réserve un taxi, je suis de service. Je te vois ce soir >.  Elle avait insisté pour avoir un double des clefs de mon appartement. Toute l’après-midi, je m’étais préparé à l’épreuve qui m’attendait ce soir. À la discussion que nous aurions, à propos de mon boulot, du fait que je peux être tué à n’importe quel moment, que j’aurai pu être à la place de cet officier blessé aux deux jambes. Je détestais cela. Je ne voulais pas penser à l’éventualité de mourir, qui aurait pour principale conséquence de la laisser seule. Elle n’a que moi, plus de famille, à part moi et je m’étais entraîné à ne jamais penser à elle et à l’idée qu’elle se retrouve sans moi, solitaire, abandonné à nouveau par un homme. Je ne voulais pas de ce frein sentimental.
Un coup sec derrière la tête me ramena à la réalité. Rodney Costello, le sergent-détective en charge de ma formation, mon partenaire, venait de me frapper avec un dossier. « Rentre chez toi, gamin ». Je me mis à sourire et à le regarder quitter le bureau. Il agita sa main en l’air, en guise d’au revoir, sans se retourner, et mes yeux s’arrêtèrent sur l’horloge au-dessus des portes de la sortie. Il était presque minuit.
Lorsque, enfin, j’arrivais chez moi après avoir traversé la ville, l’appartement était plongé dans le noir, à part ma chambre au bout du couloir. Je pouvais sentir qu’elle avait complètement nettoyé l’appartement. Une odeur de javel se répandait de la salle de bain, et en posant mes clefs et ma veste sur l’îlot de la cuisine, je ne pus m’empêcher de sourire en voyant une petite note. < Je t’ai fait à manger, l’assiette est dans le frigo ». Mais je n’avais pas faim. Une fois mes affaires posées, je traversai le couloir. Je poussai délicatement la porte de ma chambre pour éviter qu’elle ne grince. Elle dormait sur mon lit, toute habillée, au-dessus de la couverture. Elle tenait encore le livre qu’elle lisait en m’attendant. Je pensais alors à quel point je détestais qu’elle vienne ici, car à chaque fois, je sais comment cela va se finir. En pleurs. Je m’allongeai à côté de ma mère et la pris entre mes bras. Je redoutais déjà le moment où je devrais la laisser partir, où elle devrait m'abandonner.

Few days ago.
Rodney claqua violemment la portière de la voiture et me regarda à travers la vitre passager pour me faire comprendre de presser le pas. Je m’introduisis dans le véhicule et avant d’avoir pu attacher ma ceinture, Rodney appuya sur l’accélérateur. Les pneus grincèrent sur le goudron et ma tête fut plaquée quelques secondes, sur le moment, contre l’appui-tête. Je jetai un œil à mon instructeur. Dès mes premières heures avec lui, j’avais compris que Rodney Costello était quelqu’un de sanguin, d’impétueux. Un détective senior impulsif et spontané, explosif. J’ai toujours été quelqu’un de calme, qui me tire des situations les plus délicates en gardant mon sang-froid et en utilisant le muscle de ma langue plutôt que ceux de mes bras, dans ma vie professionnelle comme dans le bride de vie privée que j’ai. Rodney est mon opposé. Lorsque j’ai été placé sous son autorité, après ma promotion en tant qu’enquêteur, il m’avait regardé droit dans les yeux, s’était gratté son ventre bedonnant et avait tout simplement dit, d’un ton sec « On va se marrer, gamin ». Sur le moment, je m’étais demandé s’il voulait dire qu’il me ferait vivre un enfer, ou s’il se foutait tout simplement de ma « gueule d’ange », comme il aime quelquefois m’appeler. J’ai rapidement compris qu’il comptait me faire vivre un enfer ET se foutre de moi. Mais je m’en fichais. Je voulais tellement réussir que j’étais prêt à tout, même à subir la mauvaise humeur d’un détective quinquagénaire en fin de carrière. Le même jour, un autre détective m’avait pris à part. « T’inquiètes pas, petit, Rodney a l’air d’un vieux con, mais c’est rien qu’un gros nounours ». Aujourd’hui, je ne changerai d’instructeur pour rien au monde, même si Rod a un caractère de merde.
« Tu passes trois mois sur une enquête, trois mois où tu bosses dix heures par jour, et ces sales cons viennent de découvrir leur dossier, se pointent en retard à une audience et ils te foutent tout ton travail en l’air ! Bandes de salopards ! » Il me jeta un regard agacé, et par un haussement de sourcil, je compris qu’il m’invitait à répondre, mais devant mon mutisme, et parce qu’il n’avait pas réellement terminé de parler, il continua à vociférer. « Un vice de procédure ? Un vice de procédure, mon - », une voiture klaxonna, et je vis le muscle de la mâchoire de Rod se tendre. « Qu’est-ce que je t’ai dit, y’a un an ? T’fies jamais aux avocats. Ils sont véreux, ils se pensent tous supérieurs à toi, ils te balancent des articles de procédure et ils se sentent tout-puissants. Des merdeux, corrompus par le pognon, qu’ce soit les Fawkes ou les Marshall, et même les autres, j’sais plus leur nom ! ». Je tournai ma tête vers la fenêtre passager et me mit à sourire. Ce n’était pas la première fois que j’avais le droit à ce genre de discours. Rod avait une méfiance quasi maladive des avocats. Avant qu’il ne continue, je le coupai en me tournant légèrement vers lui. « Écoute, un pourri de plus qui s’en sort, c’est déjà arrivé, et ça arrivera encore, tu le sais. On le choppera à nouveau, et il aura moins de chance. Maintenant fait gaffe à ce que tu fais, tu viens de louper notre sortie, nounours ». Il enleva la main droite de son volant et m’assena un coup de poing dans le bras, mais je voyais son sourire.
Nous continuâmes à rouler pendant une vingtaine minutes avant de tomber dans les bouchons. « Susie et moi, on invite des amis ce week-end pour son anniversaire, elle veut que tu viennes ». Pendant quelques secondes, j’étais complètement perdu, confus. J’avais rencontré Susie il y a quelques mois, et Rod m’avait lâché le lendemain qu’elle n’avait fait que parler de moi et qu’il me détestait pour cela. Ils étaient mariés depuis vingt-six ans ; l’année d’après, Susie avait appris par ses docteurs qu’elle était stérile, et qu’elle ne pourrait jamais porter d’enfants. Lorsque Rodney m’avait confié cela, j’avais été totalement incapable de répondre quoi que ce soit. « Détends toi, je te demande pas d’compassion, c’juste qu’elle aurait aimé avoir un gamin comme toi, et qu’elle t’aime bien ».
Il me frappa le torse du dos de la main. « Cherche pas d’excuses bidons, j’suis pas ta mère. C’est Susie qui viendra te sortir de ton trou si tu n’viens pas, tu l’sais, et elle frappe plus fort que moi ». On arriva enfin dans au qg de la police et lorsqu’il eut éteins le moteur, il se tourna vers moi, un sourire aux lèvres. « Et puis, on ne fêtera pas seulement l’anniversaire de Sosie, sergent Ackley ». Il me fallut encore quelques secondes pour réaliser ce qu’il venait de me dire. Sergent Ackley. Sergent Ackley ? Je me mis alors à crier, exactement comme lorsque les Patriots avait gagné le Super Bowl, et passé le flux d’excitation, je sentis une larme couler sur ma joue. « Calme toi, gamin, t’es pas promu chef de police, simplement sergent, et t’es pas censé savoir. Le capitaine doit te l’annoncer plus tard dans la journée, alors arrête de chialer ».

Grey Westfield a écrit:

bienvenue, je t'aime, je te vénère.

, je t'aime déjà aussi, et j'ai tellement hâte de rp, aarghhh .

Oww, Elizabeth Olsen . Merci à toi .