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 □ straight for the knife.

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Hera Marshall
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Gia Little
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Gia Little

Gia Little


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MessageSujet: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 18:46



(gia little)

a shot in the dark, a past lost in space, the chase. you hunted me down like a wolf, a predator. i felt like a deer in love lights. now i'm falling to pièces.
feat. shay mitchell | © shaymsource - sia.

nom et prénom : Gia Rochelle Little. date et lieu de naissance : Née sous X sur l'île de Bali, le seize janvier 1990. Elle vit deux ans en orphelinat, où les nurses - selon l'usage - la baptisent Dharma. âge : Elle a vingt-cinq ans, quoi qu'elle ne porte à cet âge qu'une moindre importance. La trentaine l'effraie moins que les regrets du présent. origines et nationalité : La belle abandonne la double-nationalité, se revendique américaine de souche. Ses racines asiatiques pèsent plus sur elle qu'elles ne sont une curiosité. Elle légitime le coeur et blâme les droits du sang. orientation sexuelle : Attirée par les hommes, leur étreinte sécurisante, elle interroge les médiocres objets de son désir, les imposteurs l'enlevant égoïstement aux pinces charmants. statut civil : Elle affronte les échecs sentimentaux, s'enlise dans les mensonges, les secrets, les liaisons adultères, les passions malsaines et dévorantes. Célibataire, elle ne vit l'idylle véritable qu'au travers des pages de ses livres - et, étrangement, s'en satisfait. occupation : Avocate, elle bénéficie d'une place de prestige dans le cabinet Fawkes, par le versement de pots-de-vin et des lettres de recommandation jointes à sa candidature. Si certains de ses collègues s'amusent - jalousent - ses contacts, leur teint blêmit à la seconde où elle entrouvre les lèvres, réplique sèchement. situation financière : Confortable. Novice, les honoraires accompagnent l'expérience et la réputation. allégeance : Fawkes. traits de caractère : Appliquée, carriériste, caustique, cultivée, douce, esthète, fière, gracieuse, honnête, impatiente, loyale, naïve, obstinée, ordonnée, rigide, sanguine, vive, volubile.
The secret to creativity is knowing how to hide your sources.
Tu t'apprêtes à recevoir ton diplôme, l'aboutissement de tes efforts, le laisser-passer pour l'avenir que tu ébauches depuis que tu tiens un crayon. La salle se remplit des parents, enseignants, frères, soeurs, grands-parents, cousins, cousines. Sur l'estrade, tu échanges des sourires timides avec tes camarades, eux aussi vêtus de la robe bleue traditionnelle. Un Senior à tes côtés, que tu n'apercevais que dans les cours d'histoire, te tape sur l'épaule - un encouragement silencieux pour ton discours de major, que tu répètes mentalement depuis la veille au soir. Tu n'étais pas destinée à tenir ce rôle, qui t'est revenu sur ordre du véritable major, ton meilleur ami enrôlé dans une guerre outre-Atlantique. Tu savais qu'il t'abandonnerait un jour, pour son tour du monde. Il pointait du doigt sur son globe terrestre les endroits qu'il visiterait, les pays où il irait, en te promettant qu'il t'enverrait des cartes postales et qu'il te ramènerait un objet propre à chaque culture découverte. Tu t'étais préparée à ce départ, mais sûrement pas à son engagement dans l'armée. Tu ne peux pas supporter les images qui hantent tes nuits, de ton ami sur un champ de bataille, blessé par une balle ennemie. Même si tu essaies de fixer les pièces du puzzle, tu ne parviens pas à comprendre ce changement de trajectoire soudain. Tu t'inquiètes autant que tu réprimes ta colère contre lui. Il n'a pas le droit de mourir, si jeune, loin de toi. Tu reviens à la réalité en remerciant l'étudiant de ce geste amical, et tu frémis, anxieuse, lorsque le proviseur apparaît sur la scène, donnant un coup sur le micro, vérifiant son bon fonctionnement. Tu n'écoutes ses paroles que d'une oreille, l'esprit trop embrumé, occupé à chercher un motif justifiable à la présence de ta mère. Elle ne devrait pas être assise dans l'assemblée, mais chez elle, à arroser les plantes, préparer les plats, appeler ses amies, inviter ses voisines, sauver les apparences (seul art dans lequel, selon toi, elle excelle). En vivant sous le même toit, vous ne vous adressez plus la parole depuis longtemps, vous avez cessé d'agir comme une mère et une fille. Elle ne partage plus tes moments de bonheur, ne console plus tes chagrins, n'apaise plus tes peurs, et, aujourd'hui, elle s'immisce dans l'un des événements les plus importants de ta vie. Tu détournes le regard en constatant qu'elle reporte son attention sur toi, et tu joues avec une mèche de cheveux échappée de ton chignon. Tu sais qu'elle marquerait un point si tu plongeais tes iris noisettes dans ses pupilles océan. Tu le lui concèderais en baissant les yeux sur tes chaussures - et, quoi que tu ne pourrais l'avouer, son statut plaiderait en sa faveur. Les applaudissements de la foule sonnent la fin de l'intervention du proviseur, et le début de la tienne. Tu t'avances, un franc sourire sur les lèvres, et récites, après t'être éclaircie la voix. Tu intègres à ton speech des notes humoristiques, une pointe de sarcasme, l'hystérie de la nouveauté, d'une exploration de l'inconnu, et la nostalgie des plus belles années. Tes mots choisis, mesurés, que tu voulais authentiques, font de toi un stupide cliché, une héroïne de série Z. Tu ris, un peu niaise, sèches une larme caressant ta joue, cites ton paternel sans cesser de le voir, de l'élever au-dessus de la mêlée. Tu le prends pour exemple, pour modèle, et, enfin, pour héros, signifiant ta volonté de marcher dans son sillage, d'honorer ses exploits. Tu l'adules, tandis qu'il t'évite, te fuit. Il ne t'adresse pas un sourire, pianote sur le clavier de son téléphone portable. Tu voudrais crier, hurler pour qu'il t'entende, pour qu'il cesse de répondre à des messages professionnels. Tu conclues sur une citation de ton cours de littérature et, serrant le bout de papier officialisant ta réussite contre toi, tu t'effaces pour le défilé des noms, des remises. [...] « Tu savais que seul ton soutien comptait. Tu savais que c'était pour toi. » Tu hausses le ton malgré toi, freines ta course devant ton casier que tu ouvres avec violence. Tu te moques bien des autres. Tout ce que tu veux, est une confrontation avec ton père, ses excuses (en bonne et due forme, pour ton ego). Il s'amuse des photographies qui décorent ton casier, de tes idoles de jeunesse, de tes folies avec ton meilleur ami. Tu les enlèves, une à une, le forçant à te répondre. « C'est précisément le problème, Dharma. » Il t'appelle encore par ton nom d'origine qui, selon lui, révèle ta valeur. Tu te fais insistante devant son visage fermé, son expression figée. Il doit désamorcer la bombe qu'il vient de poser. « Je suis plus que fier de toi. Je l'aurais été, si tu avais choisi ta spécialité. Je ne voudrais pas que tu empruntes le même chemin que moi, et, qu'un jour, tu veuilles faire demi-tour parce que tu te rends compte que tu as besoin de savoir ce qui fait de toi ce que tu es, ton talent propre. Il sera trop tard à cet instant. » Tu ne comprends pas, pourquoi il te tient ce discours maintenant, alors que vous faisiez la veille encore un plan de carrière, qu'il t'enseignait lui-même les rudiments du droit et qu'il te permettait d'effectuer des stages dans des cabinets importants. Une part de toi veut s'en tenir à cette explication, mais une autre, soupçonne une vérité cachée, un imprévu, et regretterait amèrement de n'avoir pas tenté, avec lui, de corriger le défaut. Le désarroi passe dans tes prunelles. « Je parlais à mon banquier, Gia. » L'emploi de ton prénom officiel confirme tes craintes. Ses traits tirés témoignent de son anxiété. « Il y a un moment que l'activité n'est plus viable, que les dettes --- » « Mais, et les clients ? » Il lève l'index, coupant court à tes interrogations. L'erreur, cependant généreuse, que tu reconnais à ton père a été d'accepter les contrats bénévoles, pour les plus démunis. « Mon banquier a reçu une proposition d'achat, à hauteur de 70%. Ce qui signifie que le futur associé aura le monopole des décisions. » Tu sais ce que cela signifiait. Tu ne recevrais pas le cabinet en héritage, et vos ambitions communes s'effritent doucement. Malgré tout, tu persistes, gardant à l'esprit qu'il reste à ton père 30% de l'affaire. Tu refuses de plier à la moindre difficulté, et tu étudierais le droit, comme tu l'as prévu. Tu dois mériter sa confiance, et devenir un allié redoutable, son bras droit. Tu lui souris, et il plisse le front, conscient de ton arrière-pensée - mais conscient, aussi, qu'il ne parviendrait à te convaincre. Il te rend ton sourire, que tu interprètes comme un contrat tacite, la promesse d'une future collaboration. Sic itur ad astra. C'est ainsi que tu t'élèves - haut - vers les étoiles.

₪ ₪ ₪

Ton téléphone portable vibre dans ton sac. Tu sais déjà qui est l'expéditeur, et un sourire naïf se dessine sur tes lèvres. Tu sors de ton bureau, l'appareil en main, sans veiller à le verrouiller ou donner des directives à ton assistante. Tu ignores si tu retourneras travailler, et évites soigneusement tes collègues qui s'offrent une pause sur le parvis. Lui est ta seule priorité. Comme tu t'y attendais, tu lis son message qui s'affiche à l'écran. Je passe te prendre vers vingt heures. Il ne donne aucune précision sur le lieu du rendez-vous, quoi que tu te doutes qu'il t'invite à dîner dans l'un de ces restaurants chics et en périphérie de la ville. Tu espères encore, naïvement, que vous restiez sur place, et qu'il t'annonce le divorce avec sa femme. Les pensées s'entrechoquent dans ton esprit. Entre ce dont il veut te parler, et la visualisation mentale de ta garde-robe, tu vacilles, te raccroches à quelque chose. En relevant les yeux, tu constates que tu agrippes fermement le bras de quelqu'un, d'un inconnu, certainement d'un futur client. Tu desserres ton étreinte et t'excuses un peu maladroitement. Il ne cesse de te sourire - tu soupires grossièrement. Ta conscience professionnelle - teintée de l'espoir d'une affaire croustillante à voler aux meilleurs - te force à s'enquérir des motifs de sa visite. Mais ton excitation ne tarde pas à retomber. « Je pensais pouvoir me passer des services d'un avocat, mais je suppose qu'ils sont nécessaires lorsqu'on a une plainte sur le dos. Elle a refusé l'annulation du mariage, me réclamant des dommages et intérêts en prétextant que j'ai abusé de son état d'ivresse. Ça, ce sont les propos de son avocat. » Tu t'obliges à soutenir son regard, même si tu te perds déjà dans le scénario de ta soirée. Sous l'impulsion de la colère, il insulte sa conquête d'un soir, devenue sa femme. Il se promet de retenir la leçon, et tu ne peux t'empêcher de rire intérieurement. Il recommencera à la moindre occasion. Il la tient responsable de sa modeste condition, des emprunts, de l'argent qu'il passera dans les honoraires et qu'il préfèrerait utiliser à bon escient (dans l'alcool et la drogue, certainement, tu repères aisément les profils des individus). Mais, tes préjugés repoussés, tu ne doutes pas de sa position délicate, et de la tournure surprenante. Tu te dois de le défendre, en vertu de ton serment. « Suivez-moi. En cessant vos injures, qui vous décrédibilisent plus que vous ne le croyez. » Ton argument semble le convaincre, bien que, dans les faits, tu ais cherché une excuse polie à ces grossièretés qui t'agaçaient. Tu refuses que son humeur déteigne sur la tienne. Un oiseau. C'est ce que tu seras jusqu'au lendemain, jusqu'à ce que ton amant retrouve le lit de son épouse. Forte de cette légèreté, tu rayonnes, t'impatientes en lui donnant à remplir de la paperasse, l'informes du prix de ta plaidoirie et du déroulement du procès. « On peut passer le consensus. Vous n'obtiendrez rien. » Il te rend la fiche, sur laquelle il a griffonné son nom d'une écriture en patte de mouche, presque illisible. Tu le vois s'affaisser sur son siège, et ta soudaine assurance - ton air menaçant - te surprend. Tu te penches vers lui, en cherchant le fond de ses pupilles. « Que les choses soient claires. Si vous doutez de mes capacités, des résultats que je vous garantis, sortez, votre dossier sous le bras, et ne vous donnez plus la peine de repasser cette porte. J'obtiendrai ce que je veux obtenir. » Tu croises les jambes, durcit les traits de ton visage, illustrant tes propos. Il ricane sur le fauteuil en face, sans que tu n'en devines les raisons. Tu ne voulais pas plaisanter avec lui. Tu lèves les yeux au ciel, dépassée, abasourdie par ses réactions immatures, et ton regard vient fixer l'horloge murale, entourée de deux imposants meubles de bibliothèque. Il te met en retard pour ton invitation. « Les silences comptent pour des oui. Les gloussements aussi. Je vous dis donc à demain. » Tu ébauches un geste vers la sortie, peu soucieuse de paraître courtoise - une faute qu'il ne semble pas relever. « Vous êtes roses rouges, vous. Piquantes. » Il t'adresse un clin d'oeil que tu feins de ne pas remarquer, et tu te lèves, le reconduisant plus fermement à l'extérieur. Tes sac et manteau sur les bras, tu attrapes tes clés, fermes ton bureau et salues rapidement ton assistante avant de t'engager sur le chemin de ton appartement. [...] Tes escarpins martèlent le sol de ton salon, de long en large, tu tamponnes l'un de tes ongles, rongé jusqu'au sang, à l'aide d'un mouchoir. Tu l'attends, dans ta robe du soir, longue, noire, échancrée dans le dos, de la dentelle sur les manches. Et tu attends, depuis une demi-heure, sans oser l'appeler ou envoyer un message. Tu dois lui faire confiance. Le mot résonne dans ta tête. Tu dois, mais tu ne peux pas, il ne la mérite pas. Tu prends le risque de le rejoindre, avec ta voiture à la couleur flamboyante, explosive, chez lui, et elle. Tu croques dans une pomme avant de claquer la porte et gagner le véhicule, en bas de la rue. Sur le trajet, tu ne veilles pas la vitesse, excède la limitation d'une dizaine de kilomètres, ralentit, freine brusquement. Le flot de tes pensées perturbe ta conduite. Tu hésites à esquisser un demi-tour, à un feu rouge, à un virage, dans une impasse, lui trouvant des excuses - encore. Tu réfléchis aux raisons de ces trente minutes volées, de ce précieux temps amputé au plaisir de vous retrouver. Tu crées un script en suivant l'itinéraire, guidée par ta volonté inconsciente, un signe du destin. Même si, au destin, tu n'y crois pas. Tu te gares finalement en face de la maison voisine, baisse la tête en le voyant sur le perron avec sa charmante femme. Gentleman, il lui ouvre la porte (une attention que tu ne connais que trop bien, sa main sur tes hanches). Tu redémarres le moteur, t'apprêtant à rentrer, lorsque tu repères le ventre arrondi de son épouse, sur lequel il dépose un baiser, après un murmure à l'oreille de sa dulcinée. Elle l'embrasse une dernière fois, tandis qu'il s'éloigne, sort son téléphone portable de sa poche en marchant le long des résidences. Il compose un numéro. Instinctivement, tu te saisis de ton propre Smartphone, qui ne tarde pas à chanter les notes d'une musique pop. Tu patientes jusqu'au troisième appel, le sachant aussi têtu que toi. Tu décroches, sans toutefois engager la conversation, te délectant de ses excuses enfantines, et de son bavardage superficiel. Il répète plusieurs fois ton nom, espérant une réponse. Tu la lui cèdes - cependant pas celle qu'il souhaite. « Je crains qu'un type ne confonde mon numéro avec une hotline, mais j'ai besoin qu'il arrête de lui-même, qu'il comprenne qu'il me blesse. Je ne suis pas assez forte pour y mettre un terme. Après ça, oui, j'irais bien, j'essaierai du moins. » Il te rassure, te promettant d'être en bas de chez toi dans une petite heure. Tu ne peux contenir un rire nerveux. « Il pense que je suis heureuse - comme ça, avec lui. Mais je ne veux pas, moi, passer ma vie sur le banc de touche. Je ne veux pas souffrir, tomber amoureuse. Parce que c'est ce qui est en train de se produire. » Il fulmine, renverse une poubelle sur son chemin, tape du pied contre les murets, secoue les arbres. Tu continues, à lui faire mal, à lui faire ressentir la douleur qu'il t'a lui-même infligé. « Ce n'est plus un jeu, et je suis fatiguée. Fatiguée de l'entendre me promettre de divorcer, fatiguée de l'amour à sens unique, fatiguée de le voir roucouler avec sa blonde, enceinte. » Il cesse désormais de frapper, d'incendier. Il cesse de croire en la version d'un type étranger, et te cherche, à côté, tout près, refuse la fin d'un couple que vous n'avez jamais formé. Tu sors de la voiture, doucement, t'avances vers lui, qui laisse tomber son téléphone, submergé par l'émotion. Pour la première fois de ta vie, tu ne te sens pas fière, mais sa culpabilité est un mal nécessaire. « Bonne nuit. » Tu murmures, avant de presser ses lèvres contre les tiennes, avec force, violence. Tu te souviendras de votre dernier baiser, de ces adieux. Il renverse ton visage, glisse un doigt sur ton cou, y dépose sa bouche. La pluie de baisers se mêle à vos larmes, et il te murmure un ultime désolé, sur lequel tu desserres votre étreinte, et lui tournes le dos, consciente qu'il te suit, te voit échapper à son emprise, reprendre le contrôle, gagner cette partie douce-amère.

pseudo et prénom : (spf) C. âge : 18. commentaire(s) : GoL, cey la vie. Follement inspirant, j'aime. mot de la fin : Pigloo. □ straight for the knife. 3245234762


Dernière édition par Gia Little le Lun 25 Mai - 22:31, édité 35 fois
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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 19:07

Bienvenue □ straight for the knife. 197889385
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Freya Lazarus

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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 19:16

Bienvenue à toi, bon courage pour ta fiche. □ straight for the knife. 4196104817
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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 19:31

Bienvenue pour de bon, j'ai hâte d'en voir plus! □ straight for the knife. 4221964850
Bon courage pour la rédaction de ta fiche. □ straight for the knife. 1399468904
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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 22:33

Bienvenue , super choix et bonne chance pour ta fiche □ straight for the knife. 197889385
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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 23:07

la belle shay □ straight for the knife. 2835033260
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Ezra Fawkes

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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyDim 24 Mai - 23:55

bienvenue □ straight for the knife. 197889385
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MessageSujet: Re: □ straight for the knife.   □ straight for the knife. EmptyMar 26 Mai - 0:01

Ta fiche □ straight for the knife. 1083501916
Je valide, bon jeu □ straight for the knife. 4221964850
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