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 stolen kisses, pretty lies (greyver)

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Grey Westfield

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MessageSujet: stolen kisses, pretty lies (greyver)   stolen kisses, pretty lies (greyver) EmptyLun 25 Mai - 1:26


L'anxiété te ronge les entrailles, tu tapotes nerveusement le sol de ton pied sous le bois du bureau de ta loge. C'est curieux n'empêche, n'importe qui entrant dans la pièce verrait cet air parfaitement détendu peint sur ton visage, mais ce petit tapotement subsiste, ce tapotement qui mime habilement les battements de ton cœur tandis que tu t'interdis formellement toute expression faciale qui pourrait trahir ton anxiété. Les heures, les minutes, elles te semblent défiler à une vitesse affolante, l'inévitable approche, l'inévitable n'est qu'un simple interrogatoire de routine pourtant, non ? Non. Vous êtes deux à connaître l'effrayante vérité, celle de tes mains autour son cou, serrant sa gorge jusqu'à ce que la moindre bouffée d'air lui échappe, fatalement. Un regard jeté à ta montre et la réalité t'entoure à nouveau, tu soupires, angoissé, terrifié à la manière d'un gladiateur prêt à faire face au lion dans l'arène, sauf que toi tu peux te cacher, derrière un de tes masques, un de tes innombrables bouclier, t'es même tellement doué pour ça, s'ils savaient, tu te fonds dans le décor puis le fauve t'ignore et passe son chemin. C'est un peu de cette manière que tu te projette dans la rencontre à venir, sauf que la seule personne avec laquelle tu luttes en réalité, le seul véritable adversaire à taille, c'est toi-même.

Trêve de rêvasseries, l'heure fatidique arrive enfin. Tu dépoussières un peu ton manteau, en te remémorant les petites règles que tu as mentalement établi pour le bon déroulement, en ton sens, de cette entrevue. Règle numéro 1 : aies l'air sur de toi, même si tu ne l'es pas. Tu descends lentement les escaliers, hors de question de te presser, dans ce genre de cas le gens normaux s'efforcent d'arriver en avance pour faire bonne impression, innocents comme coupables, mais les coupables, eux, font davantage d'efforts pour ne pas attirer l'attention, tu feras donc l'exact contraire. Tu prends donc la direction de ta spacieuse voiture noire puis tu refermes la portière derrière toi. Règle numéro 2 : on doit se souvenir de toi et du ridicule que serait le fait que quelqu'un comme toi puisse commettre un meurtre.

Le trajet se fait rapide, malgré le long itinéraire que tu as pris le soin de choisir, la pluie battante claque contre le pare-brise de ta voiture tandis que tu te gares devant le poste de police. Le son de la pluie t'apaise, tellement que tes paupières se closent, tu pourrais facilement t'endormir dans d'autres circonstances et voilà que ton esprit s'égare à nouveau. Tu penses à ce pavillon ou ce loft que tu t'achèteras un jour ou l'autre, le toit ainsi qu'un des murs de ta chambre seront vitrés, ainsi tu pourras contempler durant des heures l'écoulement vigoureux des averses et surtout percevoir le bruit des gouttelettes qui s'abattront contre ce toit vitré. Un soupire de bien-être t'échappe à ces pensées des plus délicieuses avant que la réalité de ne te rattrape à nouveau, froide, ennuyeuse et contraignante comme toujours. Tu t'extirpes rapidement du véhicule puis pénètres à la même allure au sein du poste, le cadran mouillé de ta montre t'indique une trentaine de minutes de retard, faisant naître un sourire amusé sur tes lèvres. Cette fois-ci, tu prends rapidement le chemin de la salle d'interrogatoire, jugeant avoir suffisamment fait attendre le pauvre homme. « Détective Ackley. » Tu salues poliment, armé de ce sourire qui est aussi charmeur qu'il est inapproprié.  Règle numéro 3 : tu es innocent. Bizarrement, en cet instant, tu sens que cet interrogatoire se révélera être des plus intéressants, à l'image de ce détective.
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Oliver Ackley

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MessageSujet: Re: stolen kisses, pretty lies (greyver)   stolen kisses, pretty lies (greyver) EmptyLun 25 Mai - 14:01

Il était en retard. Je passai les mains plusieurs fois sur mon visage, frottant mes yeux, massant mes temps à l’aide de mes poings, avant d’étendre mes bras et de bailler bruyamment. Je fermai les yeux pendant quelques secondes. Je n’avais pratiquement pas dormi la nuit dernière. Ma seule consolation était que ma journée serait terminée dès que j’en aurai terminé avec Westfield. J’irai sûrement dans une des salles de repos du complexe, je m’allongerai sur un des lits de camps. Il n’y a rien de plus inconfortables, selon mes collègues, mais j’y dors bien mieux que dans mon propre lit. Je rouvris les yeux et je fus surpris en regardant l’horloge. J’avais dû m’assoupir pendant une dizaine de minutes, car j’aurai juré qu’il n’était que la demie lorsque j’avais vérifié la dernière fois, avant de fermer les yeux. Je poussai la chaise en me levant et me dirigeai vers la porte que j’ouvris. Je sortais de la salle d’interrogation, me dirigeai vers la fontaine et me servis un verre, en prenant soin de choisir de l’eau glacée. Westfield était en retard, et je détestai les personnes non ponctuelles. Prenait-il cette convocation à la légère ? Peut-être qu’il était simplement bloqué dans la circulation, sous cette pluie battante qui balaie Washington depuis quelques jours. Je m’en fichais. Je me fichais de la raison. Il était en retard et je voulais monter dormir.

Je me servis un nouveau verre et repartis vers la salle d’interrogatoire que je laissai ouverte afin d’entendre le bruit de l’agitation, dehors dans le couloir. Je me rassis derrière la petite table en métal et ouvris le dossier de Grey Westfield. C’était un acteur, mais je n’avais jamais entendu parler de lui. Je tournais les pages du rapport des officiers qui avaient procédé à son arrestation, reconnaissant la signature de Gaïa sur la dernière page. Je l’avais lu des dizaines de fois, je le connaissais presque par cœur. Multiples coups au visage, menace de mort, etc, etc. Un dossier banal, comme il en existe des dizaines et des dizaines. Sauf qu’il impliquait Sam Olsen et que des témoins l’avaient entendu l’accuser du meurtre de sa sœur. Les témoins entendent tout un de choses, jamais les mêmes. Je regardai à nouveau l’horloge. En relevant mon visage, mes yeux se posèrent sur un homme qui traversait le couloir et que j’aperçus à travers la vitre. Je reconnais les traits de Westfield. J’avais examiné sa photographie pendant plusieurs longues minutes, lorsque l’on m’avait refilé son dossier, mais il était bien plus beau en vrai. Je me levai subitement, manquant de renverser complètement mon verre d’eau. Quelques gouttes tombèrent sur le dossier que je refermai et que je pris avec moi. « Détective Ackley ». Je lui rendis son sourire, m’apercevant que quelques secondes plus tard que ma respiration était devenue saccadée. Il était bien plus beau que sur la photographie.

« Monsieur Westfield, vous êtes en retard », lui dis-je, toujours dans un sourire. Ce n’était pas un reproche. Juste les faits. J’apportais une importance considérable aux faits. « Entrez, je vous rejoins dans quelques minutes », continuai-je en lui indiquant de pénétrer dans la salle. Je le suivis, seulement pour baisser les stores de la vitre qui donnait sur le couloir. « Juste le temps de récupérer quelque chose ». Je le regardai s’asseoir en lui lançant un dernier regard, puis fermai la porte derrière moi. Il m’avait fait attendre. A son tour. Rodney m’avait toujours dit de laisser les personnes convoquées à un interrogatoire attendre quelques minutes, seules, dans les salles austères et trop éclairées. C’était une façon de les tester leur patience, de mettre à défi leur nervosité. De montrer que c’est nous, la police, qui avons l’ascendant. Il avait plus d’une demi-heure de retard, Westfield pouvait bien attendre quelques minutes de plus.

Je me dirigeai vers l’accueil. Derrière l’espèce de comptoir où l’officier était chargé d’accueillir les personnes de l’extérieur se trouvait une série d’écran. Les salles d’interrogatoire sont toutes équipées d’une caméra. Je jetai un œil sur celle où m’attendait Westfield. J’avais hâte, bizarrement, de m’asseoir en face de lui et de débuter l’interrogatoire. Ce n’était qu’une convocation banale, rien ne lui était reproché, ma hiérarchie voulait simplement que je le reçoive et que je balaie rapidement les accusations de Sam Olsen. Je sortis dehors. La pluie tombait en continue. Je restai à l’abri et laissait le vent frapper mon visage. Je pris plusieurs respirations, me demandant comment je débuterai l’interrogatoire. Je n’en avais aucune idée. Toute cette histoire était confuse, encore plus depuis que j’avais parlé à Sam, quelques jours plus tôt, chez moi. J’avais entendu des rumeurs, à propos de lui, qu’il était devenu instable, depuis quelques temps et que ses supérieurs n’étaient pas pleinement satisfait de son travail. Je ne savais pas encore si ce qu’il m’avait dit était vrai. Je balayai de mon esprit toutes les images de notre conversation. J’avais eu tort de lui demander de venir me voir. Je n’aurai pas dû.

J’entrai à nouveau dans le hall. Matt, l’officier de service, me jeta un regard amusé. « Vous croyez qu’il a assez attendu, sergent ? » me demanda-t-il alors que je passai à son niveau. Je me contentai de lui sourire. Non, il n’avait pas assez attendu. Mais les quelques secondes en la présence de Grey Westfield avait suffi à éveiller ma curiosité. Mon intérêt. J’étais intrigué. Je voulais le rejoindre, en finir avec lui, monter et me coucher.
J’ouvris la porte de la salle d’interrogation. Je ne m’excusais pas pour l’attente que je lui avais fait subir, et me contentai de pousser ma chaise de sous la table et de m’y asseoir. J’ouvris le dossier que j’avais gardé dans ma main droite devant moi et en tira le rapport médical. Sans un regard, je commençai à lui parler, prenant le soin d’articuler chaque mot et de prendre mon temps.

« Monsieur Westfield, merci d’être venu. Comment allez-vous depuis... depuis votre altercation - j'accentuai particulièrement ce mot - avec l’officier Olsen ? » demandai-je en redressant ma tête. Mes yeux se posèrent sur les contusions qui marquaient encore son visage, puis mon regard se posa dans le sien et je sentis, pendant un quart de seconde, la chair de poule s’emparer de moi. C’était définitif. J’étais intrigué, mais je ne savais par quoi.
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Grey Westfield

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MessageSujet: Re: stolen kisses, pretty lies (greyver)   stolen kisses, pretty lies (greyver) EmptyVen 29 Mai - 4:39


« Monsieur Westfield, vous êtes en retard. » Le ton à beau être réprobateur, il en n'en demeure pas moins court-circuité par ce sourire qu'il te rend et rien au monde n'aurait pu t'empêcher de remarquer sa brève mais significative perte de contenance à ton arrivée, triste amateur. Tu pénètres dans la salle à sa demande tout en te promettant mentalement de ne pas oublier sa petite erreur, erreur qui risque de lui coûter cher et te rapporter gros. A peine as-tu occupé la place indiquée que le détective trouve le moyen de s'esquiver, tu ne peux alors que sourire à nouveau, tentative de déstabilisation policière par excellence, ton apparition dans un épisode de Law And Order t'auras au moins renseigné sur ce genre de techniques. Tu prends le temps d'observer la pièce de long en large, les couleurs ne sont pas sans rappeler celles d'une cellule et c'est probablement volontaire, est-ce censé rappeler aux suspects les enjeux de leur interrogatoire ? Tu hausses un sourcil face à la fameuse vitre teintée, tu te demandes alors si tu es en ce moment-même observé, tu fais donc un petit coucou en direction de la vitre ainsi qu'à la caméra à sa droite tant que tu y es, pas de jaloux puis le ridicule ne tue pas, non, il décrédibilise.

Le détective décide de réapparaître alors-même que tu commençais à considérer de plus en plus sérieusement l'idée de faire une partie de Temple Run sur ton smartphone pour passer le temps. Alors qu'il prend place tu te retrouve obligé de combattre une résistible envie de lui demander s'il était parti récupérer un peu de son professionnalisme ou si c'était tout le temps qu'il lui fallait pour reprendre ses esprits après... trente secondes en ta présence ? « Monsieur Westfield, merci d’être venu. Comment allez-vous depuis... depuis votre, altercation, avec l’officier Olsen ? » La question étant posée il inspecte ton visage, les preuves irréfutables de ce qu'il ose appeler une ''altercation'' toujours présentes, petit sacrifice volontaire pour témoigner de la fureur de l'homme au cours d'une attaque que te dois laisser croire injustifiée. Le détective plonge son regard dans le tien, regard que tu soutiens, inexpressif, tu fouilles, inspectes ses deux perles bleues, pures, réconfortante, à l'image de l'homme. Si les yeux sont les fenêtres de l'âme tu te demandes sur qu'elle vue peuvent bien donner les tiens. L'homme semble déstabilisé, à nouveau, tu retiens un autre sourire et tu te surprends même à la trouver adorable, le pauvre, tu n'en ferais qu'une bouchée.

Tu brises le contact en baissant les yeux, tu lâches un long soupir « Un officier de police en veut à ma vie et m'accuse d'en avoir pris une... Ce serait mentir que de vous que je me sens en sécurité détective. » Tu affiches un regard voilé, un regard perdu en lui donnant cette réponse, quelque chose te dit que c'est qu'il attend de toi, que tu sois cette petite choses effrayée et tourmentée, quelque chose qu'il pourrait protéger, comme le font les hommes comme lui. « Et lui ? Comment va t-il ? » Montrer de l'empathie pour son bourreau, autant essayer, l'impact te ta question ne peut être que positif.
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