Don't fucking lecture me on journalistic ethics #Trayvon

(Trayvon Labonair)

Don't fucking lecture me on journalistic ethics.

feat. Logan Lerman | © loszagalesdelvater ~

nom et prénom : Barnes Labonair. date et lieu de naissance : 10 juin à Washington, États-Unis. âge : Vingt-trois ans et les dents qui rayent le parquet. origines et nationalité : Origines françaises par son père mais porte la nationalité Américaine. orientation sexuelle : Homosexuel. statut civil : Célibataire, mais porte la réputation de n'avoir rien contre prendre quelques positions horizontales pour glaner un scoop. occupation : Journaliste pour Slugline (journal web indépendant) spécialisé dans l'exposition des scandales judiciaires, des fuites, des investigations et des manipulations par les firmes d'Avocats. situation financière : (-)$ - vit en collocation avec Olliver Ackley. L'investigation indépendante cela rapporte pas vraiment. allégeance :La seule allégeance qu'il respecte c'est celle de exclusivité, du scandale, du scoop. traits de caractère : Intelligent - Débrouillard - Fouineur - Trompeur - Ambitieux - Manipulateur -  Marie-couche-toi-là - Impitoyable - Croit en son intuition - Ne lâche jamais l'affaire - N'a pas peur des menaces.

Personality is an unbroken series of successful gestures.

♞ Est le fils d'un deuxième mariage ♞ Il a donc deux demi-sœurs ♞ Depuis, qu'il travaille pour Slugline, il tente toujours de glaner des informations auprès de sa demi-sœur Gaïa ♞ Dort avec une radio branchée sur les ondes de la police sur sa commode ♞ Dort très peu, toujours à arpenter la ville, l'information ne dort jamais ♞ Il a quitté le cocon familial pour suivre ses ambitions. Ses parents sont derrière lui et heureusement car sinon il vivrait dans la rue ♞ Il est très proche de son père ♞ Son père ne sait pas pour son homosexualité. Il ne veut pas lui dire. Il sait à quel point son père voulait un fils ♞ Ses demi-sœurs sont au courant et pourraient tout à fait faire tomber le couperet ♞ Depuis tout petit et plus loin qu'il puisse s'en souvenir, il a toujours voulu être journaliste ♞ Son supère héros de son enfance : Peter Parker. Le super héros journaliste sous le costume d'araignée ♞ Il a fait des études de journalisme et a été embauché par le Washington post ♞ Il n'avait qu'un boulot d'assistant, à ramener des cafés ♞ Pourtant, il avait de l'ambition ♞ C'est lui qui a révéler l’articule sur le scandale du projet de loi sur la réforme de l'éducation et dénoncé des politiciens véreux ♞ Ce qu'il ne dit pas c'est qu'il a été l'amant du chef du congrès et a révélè ses informations grâce à lui ♞ A démissionné du Washington Post après une altercation avec son directeur d'édition qui lui demandé de lui fournir ses sources ♞ Travaille depuis plusieurs mois pour un journal web indépendant qui se focalise sur les scandales politico-judiciaire ♞ A une réputation de "petit enfoiré" et l'assume entièrement ♞ Pour lui on ne devient pas quelqu'un dans ce métier en se faisant des amis ♞ A une réputation de marie-couche-toi-là et l'assume aussi très bien ♞ Toujours attiré par les hommes plus âgés ♞ Il se moque de savoir comment il a eu ses infos, même s'il doit faire les poubelles ♞  Se nourrit uniquement de plats chinois et plats Thaï, pas le temps pour la cuisine ♞ Idem pour le ménage et la lessive. Il peut porter plusieurs jours la même chemise ♞ Vit en collocation avec Olliver Ackley ♞ Un peu cracra tout cela, il l'avoue et n'aime en général inviter personne chez lui ♞ Son appartement est insalubre et il fait une colocation avec des cafards ♞ Accro aux Skittles et toutes formes de bonbons ♞ Fidèle client de Starbucks, il peut passer sa vie là-bas pour écrire ses articles sur son ordinateur ♞ Toujours son téléphone à la main ♞ Toujours sur les réseaux sociaux : facebook, twitter, ect... ♞ Se retrouve souvent au tribunal pour ses enquêtes ♞ N'a pas peur de débarquer chez les grandes firmes d'avocats pour poser ses questions ou les harceler pendant leurs pauses déjeuners ♞ Appelle sa mère tous les jours ♞ Essaye de comprendre pourquoi c'est pas le grand amour entre elle et ses demi-sœurs.  

The secret to creativity is knowing how to hide your sources.

« Alors, cet article, Labonair ? » Cette personne qui tient temps à toi te frappe sur le haut du crâne. Tu lui souris car tu rêvassais effectivement. Tu regardais par cette fenêtre car tu admirais les rouages de cette industrie que tu as toujours voulu rejoindre. Tu regardes ses mains taper sur leurs claviers. Les salles de rédaction en pleine effervescence. Tu es à ta place, tu le sais.  Cette personne a beau appuyer, tu lui offres ce sourire narquois. Tu seras reconnaissant plus tard avec le prix Pulitzer en poche, mais pour l'instant tu préfères faire tourner cette personne en bourrique. Tu aimes observer cette veine au-dessus de sa tempe droite. Tu en caresses le haut de ta dentition, cette dentition prêt au combat, à tous les combats. « Si tu n'arrêtes pas de me déranger, je vais jamais te l'écrire cette article. Et, en même temps, qui s’intéresse sur la nouvelle signalisation dans le métro ? » Et, oui, tu n'as peur de faire élever ta voix éraillée de jeune homme. Tu te penses un caïd. Un homme, un vrai, même si tu n'as que trois poils sur le menton. Cette personne te sourit et avec un sourire inquiétant te frappe encore plus fort sur le crâne.  « Moi, par exemple. Alors, si tu veux pas que je t'emmène aux urgences à force de frapper ton crâne de pioche, bosse ! » Vous vous souriez et le moment est agréable. Il est celui qui t'a donné ta chance. Celui qui a vu ton potentiel. Car, il y en avait plein comme toi. Des étudiants qui voulaient ce poste. Tu t'es battu pour l'avoir, mais tu rêves déjà d'être sur la première page. Tu rêves de célébrité. Tu as hâte d'appeler tes parents ce soir et de leurs raconter.  

« C'est dangereux si tu sors cette info !  » Cette personne qui t'aime et qui te chérie ne te quitte pas des yeux. La pluie tombe discrètement, mais surement. Vous êtes protégés sous une vieille devanture. Le son de la pluie accompagne tes silences. Tu fais ton fier. Tu fais comme si tout cela ne te touchais pas. Tu prends une gorgée de ton gobelet brulant, ton regard point effrayé comme les justiciers de ton enfance. Tu t'adosses contre le mur. Tu enfonces tes omoplates entre les briques rouges usées et délavées. « Tu ne peux pas t'attaquer à eux. » Tu ne penses même pas à t'excuser. Tu ne regrettes qu'une chose : l'avoir mêlé à tout ça. Car cette personne qui t'aime s’inquiète pour toi. Elle s’inquiète des répercussions. « Tu sais que je dois les exposer. Ils doivent pas s'en sortir. » Tu n'as pas mieux comme ligne de défense ? Cette personne ne te regarde même pas avec colère. Elle a ce même sourire compatissant comme si elle savait lire à travers toi. Qu'elle savait tout l'amour que tu avais pour elle. Un amour que tu n'aimes pas exprimer. « Je veux pas te retrouver avec une balle dans la tête un matin dans une ruelle sombre de Washington. » Tu détournes la tête. Cette personne est la seule à te comprendre, à savoir comment te parler. Que l'attaque ne marche pas avec toi, qu'il faut te prendre avec douceur. Et, ça marche. « Je vais y réfléchir. » C'est tout ce que l'être aimé voulait entendre. « D'accord. Bon, ta mère va bien ? » C'est le sujet qui détend, car il est tellement risible. Ta mère c'est toute une aventure. Plus rien ne te choque et plus rien ne te surprendra avec elle.

« Bon, j'y vais Tray. Je t'ai laissé ton box avec tes affaires sur ta table. » Cette personne essaye d'attirer ton attention, mais tu restes de dos. Tu es dans ton canapé et tu restes ce gamin de vingt-trois ans prétentieux et arrogant. Tu n'as pas quitté le Washington Post sur un coup de tête. Tu penses à ton avenir. Tu penses à ta carrière. Tu dois temps à cet homme dans ton dos, mais ça tu n'as pas le courage de lui avouer. « Tu sais, je te comprends. Mais, j'ai plus l'âge pour tout ça. Je veux pas me réveiller un matin sans boulot. J'ai un prêt sur la tête. J'ai des dettes. Je dois penser à ma famille. Cependant, je trouve que tu fais une immense connerie. Ce scandale t'a rendu prétentieux. Tout, le monde peut être un journaliste. Je pourrais plus te protéger.  » Tu as envie de chialer comme un gosse. Tu n'as jamais pleuré. Cette vie tu as toujours préféré l'encaisser que la subir. Tu as envie de verser toutes les larmes de ton corps car tu sais que c'est terminé. Vous avez joué ce jeu une dizaine de fois. Cette personne ne reviendra pas. Tu sais que c'est définitif. « Tu devrais te casser maintenant avant qu'il commence à pleuvoir. Tu vas finir tremper. » Cette personne s'approche et dépose un baiser à l'arrière de ta tête. « Moi, aussi. Je t'aime, Cale. Et, toi aussi, prend soin de toi.» La porte claque et tu prends ta tête entre tes mains. Tu te détestes. Tu veux te frapper. Tu veux te faire mal. Tu n'auras plus que tes souvenirs pour te tenir chaud. Cette personne ne sera plus là pour te serrer dans ses bras, pour t'aimer et t'apporter tout ce qui te manquait. Oui, tu n'as plus que tes souvenirs...

 

Jill Little a écrit:

bienvenue.
le choix d'avatar est excellent et j'aime beaucoup le début de la fiche, j'ai hâte de voir l'histoire.