(topic commun 1) -redskins vs cowboys-

TOPIC COMMUN N°1
redskins vs cowboys

C’est l’évènement de la saison, le match qui oppose les Redskins de Washington aux Cowboys de Dallas a lieu cette nuit même ! Depuis une semaine, cette battle au sommet fait les gros-titres de tous les journaux de la capitale, personne n’a pu échapper à l’information. C’est la finale du championnat et aucune des deux équipes n’est prête à laisser sa place de vainqueur à l’adversaire. Que vous soyez là par passion, parce que votre équipe favorite est aujourd’hui là, sur le gazon ou parce que vous venez juste profitez d’un moment de détente devant un match de football américain ou l’ambiance est déjà à son comble ou bien même si vous avez été traîné de force dans les gradins par votre petit copain supporter des Redskins, vous êtes là et vous serez bien obligé de rester jusqu’à la fin du match alors autant se mettre dans le bain et profitez de cette soirée où les supporters se sont peint le visage et ont apportés leurs drapeaux.
informations Voici le premier topic commun du forum, celui-ci fait office de cérémonie d'ouverture et prend place dans le match de finale de saison opposant les deux équipes en tête de classement. Vous pouvez inventer la raison pour laquelle vous vous y trouvez et surtout, vous pouvez venir à plusieurs, c'est plus amusant! Enfin, merci de privilégier des rps courts, pas besoin de s'éterniser, l'intérêt étant de rp un maximum.

Toujours une grande fan de sport, il n'y a aucune surprise à voir Gaïa Labonair se présenter au stade le soir de la finale du championnat, une casquette et un t-shirt à l'effigie des Redskins enfilés à la va-vite après être sortie du travail. Supporter de l'équipe depuis que son père l'a emmenée voir son premier match, Gaïa est certaine que les Redskins vont botter les fesses aux Cowboys de Dallas et remporter la victoire. Elle n'imagine pas le résultat de la soirée autrement. Alors qu'elle avance dans les gradins entourée d'autres supporters - fusillant au passage les personnes portant les couleurs des Cowboys (si elle n'était pas officière de police, Gaïa serait définitivement une de ces personnes qui se jette dans la mêlée pour défendre l'honneur de leur équipe) - la jeune femme ne peut s'empêcher de se sentir mélancolique. La dernière fois qu'elle a assisté à une aussi grande rencontre sportive, Brett était à ses côtés. Ils avaient applaudi et hué les adversaires ensemble, leurs doigts s'effleurant à chaque fois qu'ils attrapaient du pop-corn. Cette année encore, ils devaient venir ensemble mais à la seconde où le divorce a été prononcé, Gaïa - coeur brisé - a fait changer son ticket et numéro de place pour ne pas supporter une soirée difficile. Elle a refusé d'y aller avec qui que ce soit d'autre - elle est trop fière, trop forte pour vouloir qu'on s'appitoie sur elle, pour supporter les regards d'empathie. Alors malgré une douleur dans la poitrine, elle va rejoindre sa place, l'expression dure et le menton relevée. Néanmoins, quand elle arrive au numéro indiqué elle s'attend à tout sauf à croiser le regard azur de son ancien ami - autrefois si proche - dans la place voisine. Mais Ollie est bien là et Gaïa hésite à s'asseoir avant de s'avouer vaincue et de se laisser tomber sur son siège. "Bonsoir." Lance-t-elle, distante.

Le football était la seule distraction qu'il me restait. Si la télévision n'était pas une antiquité, je serais sûrement resté chez moi, un pack de six à côté de moi, et Tray dans les pattes à commenter chaque action. Mais j'avais besoin de sortir. De souffler, de me retrouver au milieu de la foule, d'oublier les événements de ces derniers jours, de faire le vide et de profiter pendant deux ou trois heures de ce match et de la célébration qui s'en suivra. J'avais acheté deux tickets. Depuis une éternité, à vrai dire. Pour moi et pour Sam, mais ça Tray n'avait aucunement besoin de le savoir. Le sport était notre truc, à Sam et moi. Cette finale, on ne la loupait jamais. Que ce soit chez lui ou dans les tribunes. Mais cette année, il me semblait invraisemblable de venir avec lui. J'étais un incapable de distinguer le vrai du faux de cette histoire d'agression. Surtout, j'avais impression de le trahir à chaque fois que je me surprenais à penser à Grey Westfield. Le dossier n'était toujours pas refermé. Je comptais bien lui poser d'autres questions. Je soupirai. Je n'arrivais définitivement pas à faire le vide et à laisser le travail derrière moi pendant un instant. Je pouvais sentir ma plaque de détective dans ma poche de veste et mon arme de service à ma ceinture, dissimulée par le pan de mon costume. J'extirpai mon portable pour vérifier mes messages et levai mes yeux au même instant, attiré par une silhouette familière qui se tenait à quelques centimètres de moi.
Gaia. Elle me salua avant de s'asseoir à côté de moi.
Pourquoi ? Pourquoi ce genre de situation arrive au moment où on ne s'y attend jamais. « Ga...ïa » dis-je, à moitié surpris par son arrivée inattendue et par l'automatisme qui failli me faire prononcer son surnom. À la surprise succéda un léger brin de panique, mêlé par un amusement dont j'étais coupable. Tray était parti nous chercher à boire. Comment réagiraient les deux Labonaires en se voyant ? Je ferai office de zone tampon, ce qui n'était pas sans danger, surtout lorsque un des protagonistes est Gaia Labonaire, étant donné l'état de nos relations. Je m'empressai d'envoyer un message à Tray. < Prends tout ton temps, ne remonte pas maintenant >.
Mon attention se porta sur Gaia. Je lui souris. Machinalement. « Venue supporter les Redskins ? ». J'espérai que Tray ne vienne pas maintenant. Jamais, même. Je n'étais pas préparé à supporter leurs querelles. Je voulais profiter du match, bordel.

Ce match n'était qu'une excuse. Pauvre Ollie, j'espère qu'il n'avait pas prit cette place pour moi ? Je savais très bien avec qui il aurait pu la partager. Cependant, il était impossible pour moi de dire non. L'effervescence. La foule qui se percutaient dans les couloirs. Les visages qui s'effacent et qui se perdent. C'était parfait pour mon petit rendez-vous clandestin. « Alors, on efface tout et on reprend du début notre collaboration ? » Je ne réponds rien pour l'instant. Je préfère hocher la tête sous ma casquette aux couleurs des Redskins. « Tu as bien effacé tout nos textos ? » Je m'exécute et efface devant lui tous nos messages. Il semble satisfait, lui qui se tapit dans l'ombre. Je vois à peine son visage. « Alors, tu as fait disparaître Russo ? » Il ne te répond rien, mais tu reviens à la charge. « Réponds-moi, Francis. » Je tends une main, mais il a déjà disparu par la sortie de secours.
Je soupire d'insatisfaction et me dirige vers le bar improvisé. J'étais corvée de boissons. J'achète deux bières assez énorme pour que ce match passe plus vite. Pas que je m'ennuie avec Ollie, mais m'enfermer alors que l'info continue de s'agiter dehors cela m’oppresse les testicules. Vous n'aimez pas comment je peux parler ? Dommage, il va falloir vous habiter. Heureusement, que j'ai mon téléphone, merci au dieu du Wi-Fi et de la 4G. Je reviens vers Ollie avec mon butin et je le vois en pleine discussion avec ma demi-sœur. Je suis du genre impulsif, tout à fait le genre à balancer les bières et à me casser sans me retourner. Je décide de me la jouer plus fine. J'aimerais savoir si cette invitation n'était qu'un sombre piège de merde ou une de ces putains de coïncidences de la vie. Je lance un regard de mort à Ollie, du genre : "Toi, à l'appart, je te brise les deux jambes, je te castre et t'enfonce ta tête dans le cul" « Le monde est petit, bordel. Agent Labonair, comment on se porte ? » Tu restes debout car tu t'es pas encore décidé à t'asseoir. Cela t'empêche pas de refiler avec violence sa bière à Ollie, ce qui fait chavirer pas mal de mousse sur le sol. Pas grave, si tu le taches, bien fait pour sa gueule. « Je me demandais si vous avez un commentaire, Agent Labonair, sur la dernière débâcle d'hier soir ? Ce jeune noir qui s'est fait abattre par erreur par un agent de police alors qu'il ne portait même pas d'arme ? » Je regarde ma demi-sœur avec le sourire mauvais qu'elle me connait. Le même sourire qui me vient de cette femme qu'elle peut exécrer . Celle qui lui a volé son père.

Bobbie c'était le genre de fille qui ne faisait pas les choses à moitié, pour le coup elle se trouvait quelque part dans les gradins vêtue d'un maillot portant le numéro d'un joueur dont elle ignorait presque tout mais c'était devenue un rituel pour elle et Margo que de venir assister à un match et prétendre qu'elles y comprenaient quoique ce soit. La vérité demeurait dans le fait qu'elles étaient surtout ici pour l'ambiance et parce que ça changeait de leurs soirées à regarder the bachelor tout en dénigrant au passage la gente masculine qui était pour elles deux sans espoirs, ça et puis surtout le popcorn qu'un petit jeune distribuait avec une énergie débordante. Malheureusement pour elle, sa meilleure amie était aujourd'hui bien trop fatiguée et peu motivée à l'accompagnée mais de ce qu'elle avait entendu ce match était assez important et promettait, de plus elle avait besoin de s'aérer l'esprit après la journée qu'elle avait passer à traiter un nouveau dossier que lui avait donner Juliet. Juliet qui ne perdait d'ailleurs rien pour attendre à lui donner des cas littéralement inintéressant, mais ça c'était une autre histoire. Bobbie avait donc décidée qu'elle avait besoin d'un homme un vrai histoire que pour une fois quelqu'un puisse tenter de lui expliquée les règles du jeu, elle avait donc jeter son dévolue sur Ezra, qu'elle n'avait d'ailleurs pas vue depuis bien trop longtemps à son goût alors c'était parfait. « Bon alors monsieur le traître comment se passe les affaires? » dit-elle alors qu'ils prenaient tout deux place, elle n'oubliait pas qu'il travaillait pour ce qu'elle appelait communément l'ennemi et même si il y avait peu de chances pour qu'il lui réponde de façon précise elle demandait tout de même. En général ils évitaient tout deux de s'étendre sur le sujet parce que parler travail finissait bien souvent en mini conflit mais ça l'amusait d'alimenter cette petite gue-guerre qui perdurait depuis bien longtemps entre les Howern, les Fawkes et les Marshall. « Ne me lance pas ce regard autrement je ne partagerais pas mon popcorn avec toi. » Non pas qu'il ne pourrait pas s'en acheter lui-même mais elle espérait bien qu'avec ça pseudo menace, il arrêterait effectivement de la fixée avec cet air plus que désespérer.

Tu as beau essayer, mais tu ne parviens toujours pas à comprendre l'engouement sportif, encore moins celui qui concerne des sports tels que le football américain. Que soit pour le soccer, l'athlétisme, la natation ou le football américain, c'est comme si le monde entier voyait en ces pratiques sportives le moyen moderne et pseudo-pacifique de se mesurer les uns aux autres, certains iront même jusqu'à dire que les compétitions sportives ont remplacé les guerres dans le monde libre. Toi tu trouves ça juste ridicule, supporter une équipe, détester l'équipe adverse, acheter les produits dérivés et donner encore plus d'intérêt à des sportifs surpayés pour courir après une ba-balle. Tu dis ça mais ça ne t'empêche pas de te retrouver parmi la foule de supporters excités des Redskins, assis tout en hauteur des gradins afin d'avoir une meilleure vue, non pas sur le match qui se déroule, mais sur les supporters, tous autant qu'ils sont. Veste en cuir noire et bonnet vert olive sur le crâne, tu te fonds dans le paysage nocturne, il ne manquerait plus qu'un fan te reconnaisse. Après d'interminables minutes d'attente tu sens finalement une présence fondre sur le siège à ta droite, tu reconnaîtrais cette fragrance entre mille. « Habituellement c'est moi qui fait attendre. »

La surprise d'Oliver fait miroir à celle de Gaïa qui sent son coeur se serrer dans sa poitrine alors que le jeune homme prononce maladroitement son prénom - elle entend plus son surnom que les deux syllables et elle se rappelle de cette nuit où elle l'a surpris avec un homme, où il attend de se justifier comme si Gaïa était une espèce d'ordure homophobe qui ne soutiendrait pas un de ses plus proches amis. Repenser à cette soirée là lui donne toujours envie d'en mettre une à Ollie et elle se contente de s'asseoir correctement dans son siège, les épaules tendues et le regard porté à l'horizon. Ce n'est pas qu'ils ne se parlent plus aujourd'hui mais Gaïa ne peut s'empêcher d'être rancunière envers l'homme. Il a eu la promotion qu'il désirait, il a l'enquête sur Sam sans parler qu'à de nombreuses reprises, elle a eu besoin de lui et qu'il a décidé de prendre un autre chemin - un qui l'a éloignée d'elle. La rancune chez Gaïa n'est pas un sentiment qu'elle oublie facilement. Alors, quand Ollie lui demande s'il vient supporter les Redkins, elle ne peut s'empêcher de répondre sèchement. "A ton avis ? J'espère que quand tu vas interroger cette ordure de Westfield, tu auras des questions un peu plus pertinentes sinon on saura qui Sam doit blamer pour avoir perdu son poste." Claque-t-elle, la voix glaciale. Elle sort son portable rageusement et étrangement, sa première impulsion est d'ouvrir la discussion avec Mara. Elle la referme rapidement et son doigt hésite un instant à cliquer sur le nom de Brett. Elle n'en fait rien. Une voix la sort de ses pensées et soudain, son demi-frère est devant elle. Gaïa a envie de maudire l'univers. Elle fusille Ollie et Trayvon du regard. Elle sait - mais qu'elle ne voudrait ne pas savoir - qu'il y a eu quelque chose entre eux et juste... Eurk. Juste y penser lui donne envie de vomir dans la bière que Trayvon balance à Ollie sans grande délicatesse avant de commencer à lui poser des questions. "Commence pas Trayvon ou je te jure ! Et arrête de m'appeler comme ça ok ? Parce que la prochaine fois, je t'arrête pour insulte à agent, frangin ou pas, t'as compris ? Et puis personne lit les torchons que tu publies, tu t'acharnes pour rien." Lance-t-elle sans grande gentillesse. Autant est-elle proche de sa soeur, autant Trayvon et elle n'ont pas les meilleurs rapports. Sans doute parce que lui a encore sa mère. Celle de Gaïa est treize pieds sous terre. "Puis qu'est-ce que tu fais là de toute façon ? T'aimes pas le sport ? Pourquoi tu l'as invité ? Tu sais pas qu'il va faire des commentaires inutiles pendant tout le match." Demande-t-elle à Ollie, exaspérée.