(arlena) take me to church

(Arlena Brewster)

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feat. gillian anderson | © img ~ cit

nom et prénom : Brewster. Patronyme britannique. L'accent à la langue. Arlena, décision de sa mère et prénom qui lui a vallu quelques moqueries pendant son enfance. date et lieu de naissance : née en 1969 au mois de décembre, le froid, les quelques flocons sur son teint laiteux. Vancouver. Sa ville natale. L'endroit de son enfance. âge : la femme mature. quarante-six ans. origines et nationalité : Origines britanniques, elle a passé son enfance à errer dans les rues, à laisser son regard innocent se poser sur des scènes glauques. Trop curieuse. Nationalité américaine. Le mariage qui coupe les ailes, qui change la vie.  orientation sexuelle : Les hommes. Le sien, généralement. Les mains fermes, la poigne éprouvante, les mots grivois. Les hommes. Lui le tentateur. Lui qui voit derrières les frasques, les masques qu'elle manipule trop bien. statut civil : Mariée. Cette bague au doigt. Les promesses soufflées et le seul homme à même de goûter à la saveur ivoire de son épiderme. Les envies à même de lui briser le bas ventre, le couple qui tend à se briser et les pensées grivoises qui s'envolent pour un autre. Bartholomew. Détenteur de des désirs cachés. occupation : Aide technicien de la police technique et scientifique. Elle connait les travers, elle sait les secrets et elle trouve. Elle analyse. Elle comprend. Pas besoin de mot.  situation financière : L'argent qui coule à flot. allégeance : réponse à donner seulement si vous êtes employé d'un cabinet. traits de caractère : affectueuse ; une faiblesse de son point de vue. elle n'aime pas montrer. ce besoin de contact. ce besoin de chaleur humaine qu'elle quémande auprès de son mari. lui qui la nomme responsable de la perte de leur enfant. elle n'a que la violence des mots. ≈ autoritaire ; incapable de se faire donner des ordres. elle aime le contrôle. incapable de sentir qu'une situation lui échappe. ≈ charismatique ; des sourires qu'elle pose sur ses lèvres, les bons mots qu'elle trouve. parler. jouer de ses charmes et séduire de ses mots.  ≈ délicate ; douceur qu'elle n'offre que rarement. la douceur. la précision. la tendresse au bout des doigts. ≈ digne de confiance ; elle ne parle pas. les secrets bien gardés et les lèvres closes. elle n'ouvre pas la bouche pour parler des autres. elle contrôle les mots. ≈ distinguée ; le goût. elle est minutieuse. adepte des détails. le bien paraître. le goût des bonnes choses. ≈ ingénieuse ; elle ne se laisse pas prendre de court. son esprit qui se distingue. incapable de la cerner dans un coin. elle trouve, elle sait les solutions.  ≈ organisée ; l'ordre. elle n'aime pas le chaos. elle n'aime pas perdre le contrôle et n'avouera pas qu'il peut lui filer entre les doigts. qu'il lui file entre les doigts. ≈ pragmatique ; elle a besoin de concret pour comprendre. les faits. les preuves. elle ne se laisse pas berner facilement. ≈ protectrice ; une lionne. elle protège. elle mord. elle montre les dents pour protéger ce qu'elle aime. ≈ réfléchie ; rarement elle pose un geste sans penser. elle analyse la suite. elle analyse souvent avant d'agir. il y a pourtant des choses à même de la déstabiliser. lui, surtout. ≈ anxieuse ; les faiblesses qu'elle refoule. elles refont surface. elles rongent son âme. agitent ses nuits. la culpabilité qui détruit et l’anxiété qu'elle ne contrôle pas toujours. les crises qui arrivent et qu'elle ne contrôle pas. ≈ blessante ; les mots qu'elle sait prendre pour blesser, elle sait comment faire mal, mais elle possède des faiblesses dont elle ne parle pas. ≈ intolérante ; elle accepte mal la critique. elle est a fleur de peau. fragile derrière les masques qu'elle pose sur son faciès. ≈ maniaque ; maniaque de contrôle. elle n'aime pas avouer. elle n'aime pas ployer. ≈ méfiante ;  sa confiance qu'elle accorde rarement. elle fait souvent semblant, des faux sourires. elle connait trop les maux de l'âme pour s'ouvrir facilement. ≈ obstinée ; elle ne lâche pas prise. elle s'emporte. elle s'acharne. c'est épuisant. ≈  sarcastique ; la voix qui joue. le sarcasme à la langue. elle est provocante. ce côté sûre d'elle qui cache les faiblesses. ≈ sensuelle ; les doigts agiles. les regards fiévreux. les jambes qui se croisent. elle sait user de son corps. une femme d’expérience. ≈ tactile ; les doigts qui se posent sur la peau, l'épiderme qu'elle caresse. ce besoin de contact. elle s'approche trop souvent. ≈ observatrice ; les détails qu'elle remarque. elle ne parle pas. elle regarde. elle remarque. ≈ secrète ; le passé dont elle ne parle pas. les maux de son âme qu'elle tait. silencieuse.  ≈ brisée ; la perte à même de briser son âme. souffrir. le mal dont elle ne se défait plus et qui ronge les veines. ≈ sociopathe ; elle ne pense pas comme les autres, elle n'est pas dans la norme, elle ne se fond pas dans la masse.

Personality is an unbroken series of successful gestures.
elle ne mange pas de viande. à force de voir du sang, elle n'aime pas le goût au fond de sa gorge. ce n'est pas la cruauté envers les animaux, simplement le lassitude du sang, de laisser ses doigts attraper la chaire morte. ≈ Le café noir est une drogue dont elle ne peut se passer. le matin, elle à besoin de ce nectar pour survivre. ≈ elle aime le vin. elle s'en sert souvent un le soir dans la solitude de sa demeure. ≈ arlena, elle ne se laisse pas déstabiliser facilement. elle garde les masques sur son visage. elle laisse le froid se poser sur ses traits. elle n'aime pas laisser paraître ses sentiments. elle ne parle pas d'elle. elle n'aime pas parler des frasques de son passé ou de ses faiblesses. ≈ elle a un don pour apprendre les langues. elle parle français, anglais, russe. il ne suffit que de quelques fois pour que les mots marquent son crâne. ≈ elle est tactile. elle aime toucher, surtout ceux qui représentent quelque chose à ses yeux. ≈ elle n'aime pas montrer ses faiblesses. elle les connaît trop bien, mais elle les cache. ≈ gamine, elle a toujours été fascinée par la mort. par le carmin. Connerie dont elle ne se défait jamais. elle passait du temps à regarder les animaux morts, la sang, la façon d'évoluer. ≈ elle ne se détache pas de sa bague. elle s'accroche à ce mariage sans fin. ce mariage à même de marquer son esprit. de la rendre faible. ≈ elle est prise de crise d'anxiété. ses rêves sont glauques. elle ne dort pas souvent. elle rêve de carmin. de sa fille. de cette petite perle morte. de ce bébé mort-né. le cadavre dans les mains. ce bébé qu'elle a du porté parce qu'il était trop tard lors de sa mort. une connerie. la mort qu'elle ne comprend pas encore. il l'accuse elle pour cette morte. pour leur avenir. elle se laisse briser un peu plus. elle culpabilise. ≈ elle se lève en panique. le souffle court. le corps chétif ensanglanté dans ses rêves. ≈ maintenant dépendante de la nicotine, elle force sa vie, elle fait tourner le karma. accumule quelques conneries, mais ne tombe pas dépendante. la seule drogue dont elle ne peut se passer. c'est lui. ≈ elle garde des secrets. elle ne dira jamais les mots. elle ne peut avouer cette attirance dévastatrice. elle le déteste autant qu'elle ne peut se passer de lui. ≈ elle n'a pas eu de relation avec son mari depuis des années. il ne l'attire plus. elle cherche le contact, elle ne ressent que le vide. elle ne voit que la haine dans le fond de ses yeux. ≈ il n'a jamais levé sa main sur elle. sa peau intacte de blessure. il brise pourtant son esprit. sa fierté. il sait l'écraser. le seul capable de la réduire à néant à coup de mots. ≈ arlena a toujours été très croyante. elle se rend à l'église. elle porte une rois à son cou dont elle ne se détache pas.

pseudo et prénom : spf. âge : veille. commentaire(s) :   . mot de la fin : Si vous avez besoin de lien, je suis ouverte aux MPorns.

The secret to creativity is knowing how to hide your sources.
When you feel my heat, look into my eyes. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide. Don’t get too close. It’s dark inside. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide ft. 2005. 36 ans Elle sent la pulpe de ses doigts passer sur sa peau. Épiderme qui réagit trop facilement. Le corps qui se cambre. Le souffle qui se coupe. Son mari. Cet homme qui est le sien depuis longtemps. L’adolescence. Le goût des lèvres des autres qu’elle ne connaît pas. Que le sien pour faire vibrer son corps. Arlena. Elle est sienne depuis qu’elle a dix-huit ans. L’âge de partir. De quitter sa ville natale. De se laisser posséder par les belles paroles, par les sourires.
Il est sien. Depuis toujours. Elle ne connaît pas d’autres lèvres. Elle ne connaît pas d’autre corps. Que le sien. Que ses doigts pour la faire réagir, pour lui arracher des prémisses de frissons, des jouissances. Il faut qu’elle parle. Elle n’arrive plus à retenir les mots. Entre son travail et le sien, ils n’ont que peu de temps.
Elle se penche. Ses lèvres qui volent un baiser au passage, l’odeur qui se percute et qui fait vibrer son bas-ventre. Elle est fidèle depuis des années. Elle ne se lasse pas, depuis des années. Il apaise les folies de son enfance. Les fascinations maladives dont elle n’a pu se défaire réellement. C’est pour cette raison qu’elle a décidé d’être criminologue.
Un baiser dans son cou, son corps qui se rapproche. Une main à son ventre. Ils tentent depuis des années. Que des échecs qui s’accumulent. Un sourire. « Je suis enceinte.» La joie qu’elle ne peut plus contenir. Il sourit. Il s’emporte. Ce bonheur éphémère. Cette joie. Les baisers qui reprennent de plus belle. Les questions qui fusent. Il est heureux.
Elle est heureuse.
Pas pour longtemps.

When you feel my heat, look into my eyes. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide. Don’t get too close. It’s dark inside. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide ft. 2008. 39 ans Le souffle que se coupe. Le palpitant qui est sur le point d’imploser au fond de sa poitrine. Les images qui se percutent dans son crâne. Le lit trop vide. Elle se tourne. Les larmes caressent sa peau laiteuse et son regard se percute au vide de son lit. Il n’est pas là. Sûrement autre part. Il la laisse seule. Seule avec cette souffrance dont elle ne peut se défaire. Seule avec les images de ce bébé mort à la naissance qu’elle a pu prendre dans ses bras. Un peu. Quelques secondes. Le deuil qu’elle doit faire rapidement et le petit cadavre qui lui est retiré des mains. Pas le temps de comprendre. Le temps de voir qu’elle ne respire pas. Que son petit cœur ne bat pas.
Là. Elle panique. Les rêves se percutent. De plus en plus glauques. De plus en plus sanglants. La peine au bord de lèvres. Le cœur au bord de l’implosion. Le souffle perdu et les phalanges qui s’enroulent autour de la couverture. Elle a chaude. Elle crève de chaud. Elle n’arrive pas à se défaire des maux. Elle n’arrive pas à retirer les images de son esprit. L’enfant mort. Le sang. Les rires. Son mari. Les échos de sa voix. Son regard accusateur.
Arlena, elle se lève du lit. Ce besoin de ne plus penser. De se détendre. Elle n’aime pas perdre le contrôle. Les mains qui tremblent. Le corps qui ne supporte rien. Elle laisse ses pieds nus se poser au sol, elle laisse ses doigts filer sur la rampe d’escalier.
Quatre heures du maint. Il n’est pas là. Il n’est jamais là.
Le peignoir de satin qu’elle a enfilé contre ses formes fragiles. La coupe de vin qui se remplit.
Elle a besoin de lui.

Le vin à a bouche, le nectar dont elle ne se passe pas. Peu importe l’heure. Qu’elle calme les mots. Arlena. Elle remonte. Elle enfile une robe. La première qui croise son regard. Elle file de la demeure. Elle a besoin de contact. Elle a besoin de lui. De sa voix. De l’entendre. De lui parler. Lui à qui elle ne ment pas. Lui qui est là depuis le début. Elle ne sait pas. Elle ne comprend pas. Elle ne veut pas savoir. Ce simple besoin de lui. De cette présence. De sa présence.
Elle file dans les rues. Âmes en peine. Les battements de son cœur qui ne se calme pas. La panique à sa gorge.
Elle monte les quelques escaliers qui mènent à la porte. Son poing se percute contre le bois. Pas de message. Rien. Elle file dans la rue. Elle marche depuis une heure au moins. Elle ne se calme pas. Elle n’est pas bien. Le seul à ne pas voir les masques, à savoir les maux derrière les apparences. Les coups qui ne cessent pas et la porte qui finit par s’ouvrir.
Son regard se percute dans le fond du sien. Son cœur s’emporte, mais elle ne peut l’avouer. Elle n’est pas infidèle. Elle n’est pas comme ça.
« J’ai besoin de toi.» Un souffle. Un aveu qu’elle lance et il ouvre la porte. Bartholomew. Pas de mot. La main qui vient à son bras, qui remonte contre son épaule et s’accroche à sa nuque. Le chemin de son corps qu’elle trouve et les bras protecteurs dont elle a besoin. La panique à son esprit. Les maux à son cœur. Elle ne contrôle rien.
Elle ne contrôle rien lorsqu’elle se trouve près de lui. Cette attirance. Cette envie de plus. Elle ne fait rien. Elle ne fera rien. Elle ne peut pas. Il est là. Son mari. Lui et sa haine.
Trop tactile. « Je peux dormir ici?» Elle se détache. Elle retire son manteau qu’elle pose dans un coin. Le regard qu’elle croise. Elle ne devrait pas. Peu importe. Elle a besoin. Elle ne veut pas de ce lit vide. Elle a besoin d’être ici. « S’il-te-plait Bartholomew. La solitude m’insupporte. Je n’arrive pas à fermer l’œil.» Un pas. La main qu’elle attrape. Trop de douceur. Trop de caresse. Trop de choses entre eux. Trop de non-dit. La texture de sa peau qu’elle aime trop. L’odeur. Le visage anguleux. Celui qui ne ressemble pas aux autres. Imparfait. Parfait à ses yeux. Nocif pour elle. Mauvaise pour lui. Que le chaos. Elle est pourtant bien. Un sourire. La main qu’elle relâche. Un baiser sur la joue et elle monte les escaliers.
Il sait. Il sait que le temps file, qu’elle ne guérit pas. Il en sait trop. C’est pour ça qu’elle est là.

Jotem fort. Merci de prendre Arlena, ça me rempliiiit de joie, tu peux même pas savoir à quel point
En tout cas, bienvenue et bon courage pour ta fichette, si tu as des questions quant au personnage, tu peux me harceler de mps quand tu veux

Moi qui pensais écrire un peu n'importe quoi   Je suis ravie de voir qu'il te plaise, et je suis bien contente que tu sois faible