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 never thought i'd see you again → sherlyn

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Ari Hunter

Ari Hunter


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MessageSujet: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyMar 26 Mai - 22:58

Ari & Sherlyn
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C’est le jour J. Un jour bien ordinaire pour certaine personnes, mais pour moi, je rencontre mon nouveau partenaire. Je suis à la fois stressé et excité. J’ignore si ce sera un homme ou une femme, mais j’ai l’impression que ce sera un homme. Je le sens. J’ai toujours eu des hommes comme partenaire, je m’entends bien mieux avec ceux-ci. On se comprend plus rapidement et  résonne souvent de la même façon que moi. Je ne suis pas sexiste au contraire, je vais être tout aussi content d’avoir un partenaire de sexe féminin, seulement, je préfère simplement la présence d’un homme. Je suis plus à l’aise avec ceux-ci, la conversation est plus fluide, selon moi. Je regarde l’horloge accrochée au mur de mon loft et celle-ci affiche 5h15. Je viens tout juste d’ouvrir l’œil. J’ai encore mon pyjama sur le dos. Ma chienne s’approche de moi, elle sait que je dois me lever pour aller au boulot, elle tire donc un peu sur les couvertures. Un sourire s’affiche sur mon visage. Je peux toujours compter sur elle. J’enfile des vêtements confortable, mais approprié à mon travail. Un arrêt au café du coin s’impose. J’y entre les mains vides et en sors avec un carton contenant quatre cafés. Un pour moi, un pour mon chef et les deux autres pour des collègues que j’affectionne particulièrement. « Hunter ! C’est le grand jour. Tu dois être fébrile! » Je ne peux m’empêcher de lui sourire en lui offrant du même coup son café. « En espérant ne pas tomber de nouveau sur une pomme pourrie. » Mon ancien partenaire s’était fait prendre à accepter les pots-de-vin, d’où son congédiement et l’embauche d’un nouveau partenaire. « J’ai entendu dire que c’était une femme. » Dis mon autre collègue en s’approchant de moi pour prendre le café qui lui appartient. « Ah… t’es sur ? » Il hausse des épaules et sourit. « À ce qu’il parait, elle est canon. » Il me donne une tape sur l’épaule. « Sacré veinard. » Sa femme, qui travaille à la réception l’entend. « Hey! » Je me mets à rire. Ils font de même. « Je plaisante chérie. » Il me fit signe que non et je me mets à rire de plus belle. Mon chef s’approche de moi. Je lui tends son café. « Merci. On est de bonne humeur ce matin, à ce que je vois. » On se contente de sourire. Il me tape l’épaule. « Prêt à rencontrer ton nouveau partenaire ?» J’acquiesce de la tête. Pour le temps que j’attends ce moment. « Elle est déjà ici.» Elle !? « Attends, je vais la chercher et faire les présentations du même coup. » Quelques agents étaient arrivés au même moment. La brigade était presque complète. Mon collègue avait donc raison en disant que c’était une femme. En espérant qu’il ne s’était pas trompé sur sa beauté. Quoique ce ne soit rien d’important puisqu’elle ne serait que ma partenaire et... en une fraction de seconde. J’ai l’impression que quelqu’un vient tout juste de me poignarder tellement mon cœur s’est serré dans ma poitrine. Mon sourire s’est effacé. Sherlyn, ma femme. Enfin, légalement elle est encore ma femme. Seulement, ça fait quoi, presque dix ans que je ne l'ai plus revue. J’ai l’impression de vivre un cauchemar.
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Sherlyn Mathers

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MessageSujet: Re: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyMer 27 Mai - 1:34


Les mains posées sur les genoux, j’expire profondément. La course effrénée que je viens d’achever a totalement bouleversé ma respiration mais je dois avouer que j’en avais besoin. Je regarde ma montre tout en ignorant mon cœur qui semble vouloir sortir de ma poitrine. 06h10. Il était grand temps que je me remette en route. En cinq minutes, je rejoignais ma chambre d’hôtel et me glissait sous la douche. Après plusieurs jurons –l’eau était froide- j’en sortis revigorée et prête à affronter cette journée. Mon travail avait pris un nouveau tournant il y a quelques semaines. En peu de temps, je passais d’un poste de police de ‘campagne’ avec une vraie cohésion à la police départementale de la capitale grouillant de policiers sûrement plus individualistes que moi. Le changement ne me faisait pas peur. Du moins, désormais, je ne recule plus devant. Et Dieu sait que j’ai pu reculer dans ma vie. Mais aujourd’hui était un grand et nouveau jour. Un nouveau regard lancé à ma montre et je réalisai qu’il était temps que je parte pour le boulot, je n’avais que dix minutes de marche. Sur le chemin, je me lançai un pari. Un homme, une femme ? La grande nouveauté était que j’allais travailler avec un ou une partenaire, ce qui ne me gênait aucunement mais le feeling était important dans ce genre de ‘relation’. Fébrile, j’entre enfin dans les lieux, impressionnée par le mouvement autour de moi. Malgré l’heure très matinale, mes nouveaux collègues étaient déjà nombreux. Certains finissaient leur service de nuit et croisaient la relève, d’autres arrivaient avec une mine déconfite. J’aillais me plaire ici. Reboostée, je me dirigeai vers la réceptionniste qui se battait avec les dossiers qui menaçaient de s’effondrer du comptoir devant elle, un combiné dans la main. Je retins la pile de dossiers avant qu’elle ne s’écrase au sol et j’eus le droit à un regard de reconnaissance, très léger, mais c’était déjà ça. « Sherlyn Mathers, je suis la nouvelle enquêtrice et je… » « Vous trouverez le chef par là-bas. Je ne vous accompagne pas. » finit-elle en montrant les deux combinés en attente. Je ne la dérangeai alors pas plus longtemps en me rendant dans la direction qu’elle m’avait indiquée. Je n’eus pas la peine de faire quelques pas de place, qu’un grand homme sympathique qui m’avait l’air d’être le chef me tombait dessus. « Mathers c’est ça ? Venez suivez-moi, on va faire ça rapidement. Votre partenaire ne devrait pas tarder à arriver ! » Ah. Un homme. Bon déjà j’étais fixée. Je passais devant quelques bureaux déjà occupés par mes collègues. Certains me dévisageaient, d’autres n’avaient pas remarqué ma présence. Je poursuivais le chef sur le chemin de son bureau en faisant quelques signes de tête et finit par piquer un beignet sur le bureau de l’un d’eux. Bon au moins je marquais le coup et puis j’avais faim. Je fis un petit clin d’œil en guise de remerciement au collègue qui avait emmené les beignets et entrai enfin dans le bureau du chef. En effet, il ne fut pas long. Quelques mots sur la paperasse à remplir du fait de mon affectation et quelques-uns de bienvenue et le briefing était déjà fini. Le chef me quitta quelques instant le temps que je remplisse les papiers et prenne ma plaque et mon arme de service que déjà ce dernier revenait me chercher. « Mathers, la brigade vous attend pour faire votre connaissance et votre partenaire vient d’arriver. » J’hochai de la tête et le suivait, intimidée mais prête. Arrivés au milieu de cette grande pièce, je regardai mes collègues un par un en leur lançant un signe de tête alors que le chef prenait la parole. « Bonjour à tous. Voici notre nouvelle enquêtrice, Sherlyn Mathers du Kentucky… » Mais désormais je ne l’entendais plus, mon regard était figé sur une personne en particulier. C’était impossible. Sur tous les partenaires possibles dans le pays, il fallait que je tombe sur… Ari Hunter. Mon mari. Bon ok, j’avoue que la blague est pas mal réussie, allez où est la caméra ? Bientôt l’air me manquait et le chef me donnait un léger coup de coude. « Mathers je vous présente votre partenaire… » « Ari Hunter… » je finis alors dans un souffle. Après huit ans, il n’avait guère changé. Bien sûr qu’il avait vieillit mais le revoir après tant de temps… J’essayais de reprendre contenance face aux collègues qui nous entouraient et qui commençaient à se demander ce qui pouvait bien se passer. Je fixai le chef avec un petit sourire. « Nous avons eu la chance de nous rencontrer par le passé ». Douce ironie. Oui car maintenant la colère refaisait surface, la sourde colère des premières semaines après son départ. Un faux sourire plaqué sur mes lèvres, je tendis la main à Ari, mine de rien. Attendez attendez, partenaires pour de vrais ? Partage de voiture, de beignets, un vieux couple avant l’heure ?  A l’instant présent, mes yeux devaient refléter ma détresse. J’espère qu’il est aussi mal que moi sinon j’étais mal barrée.
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Ari Hunter

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MessageSujet: Re: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyMer 27 Mai - 2:56

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J’ai le souffle coupé. Elle est bel et bien devant moi. Mon chef pose son regard sur moi, il ne semble pas comprendre la tension qui vient de grimper en flèche. Je me souviens précisément du moment où j’ai déposé la lettre sur le porche de sa maison. Je n’avais pas eu les couilles de l’abandonné en lui faisant face. Notre couple battait légèrement de l’aile, et ce par ma faute. Je l’aimais, elle m’aimait et j’en étais sûr, seulement, le Kentucky m’empêchait de vivre mon rêve, celui de devenir enquêteur. À ce moment-là, je n’avais qu’une seule envie, quitter le Kentucky et m’enfuir avec elle, poursuivre mes études, seulement, l’idée de quitter sa ville natale ne lui avait jamais traversé l’esprit et elle n’avait pas l’intention de le faire d’ici peu. C’est pourquoi j’ai agi en égoïste, je l’admets. J’ai grandi dans une maisonnée qui aspirait au succès professionnel, peu importe le métier que l’on exerçait. Il fallait suivre nos rêves le temps que nous étions encore jeunes, défier les obstacles, coute que coute. C’est ce que j’ai fait, en abandonnant la chose la plus précieuse qui m’eut été donnée à ce moment-là, elle.  « Nous avons eu la chance de nous rencontrer par le passé » le ton de sa voix est rempli d’amertume et avec raison. Mes collègues ne doutent de rien. Jamais je ne leur ai parlé de mon mariage qui ne s’est jamais conclu. Ils sont au courant que je proviens d’une petite ville et que ma famille possédait une ferme, mais c’est tout. Je ne suis jamais entré dans les détails. Je l’observe, c’est tout ce que je peux faire en ce moment. Elle a changé, prit en maturité, ce qui lui va très bien. Elle n’est plus la jeune adulte que j’ai mariée. C’est maintenant une femme. Peut-être est-elle en couple, voire fiancée ? Elle a peut-être un enfant ou deux. Une belle maison en campagne ou en ville. Elle est peut-être fiancée à un homme riche qui peut lui procurer tout ce qu’elle désire, je n’en sais rien. J’ai envie de m’arracher la tête pour cesser d’avoir ses pensées qui ne changeront rien à ma situation. Bon, je l’admets, je suis jaloux. Oui, jaloux d’un homme qui a la chance de partager son lit. Un homme dont j’ignore si l’existence est fondée. Je sais, je n’ai pas le droit de penser ainsi, mais je l’ai réellement aimé et j’ai tout gâché à l’aide d’une simple lettre. J’aperçois qu’elle me tend la main. Je suis toujours sous le choc, je n’arrive pas à croire qu’elle se trouve réellement devant moi. Qu’elle est ma nouvelle partenaire, ce qui rend la chose encore plus étrange. Je lui tends la main à mon tour. Elle est un peu moite, c’est en partie à cause du stress que je vis à l’instant. Mon chef me donne une bonne tape sur l’épaule. « Et bien je vous laisse reprendre contact. » dit-il à haute voix avant de se pencher vers moi légèrement pour me parler discrètement. « Je ne sais pas d’où et comment vous vous connaissez, mais j’espère que ça ne gâchera pas ton beau travail. La salle d’interrogation est libre, si vous voulez plus d’intimité pour régler vos comptes. » Une nouvelle tape sur l’épaule et celui-ci se met à taper des mains pour distraire les autres agents présents sur place. « Allez, les présentations sont faites. Tout le monde au boulot maintenant. On a des salauds à attraper! » Je lui souris brièvement avant de reposer mon regard vers Sherlyn. Ressent-elle de la rancœur envers moi ? M’a-t-elle pardonné d’avoir agi ainsi ? Je ne m’attends à rien, encore moins qu’elle me saute au cou. Après tout, nos vies ont pris un sens différent, quoique peu semblable. Elle est maintenant enquêtrice de police, ce que j’ignorais. Elle n’avait pourtant aucun intérêt pour ce métier à l’époque. « Enquêtrice hein ? » dis-je, question d’essayer de détendre l’atmosphère. « Je ne pensais pas que c’était un métier qui t’intéressait. » Je vins me passer la main au visage. Moi qui était si exciter à l’idée de rencontrer mon nouveau partenaire, me voilà face à ma femme, enfin ex-femme, vous comprenez.  
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Sherlyn Mathers

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MessageSujet: Re: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyMer 27 Mai - 19:52


J’ai la gorge sèche, l’estomac en vrac, c’est fou comme les émotions jouent sur le physique. Mes yeux ne peuvent pas se détacher de lui, mon mari. Mari sur le papier bien sûr mais il est sorti de ma vie depuis des nombreuses années maintenant. J’ai dû faire avec son absence et le revoir aujourd’hui me fait alors comprendre que je n’étais pas tout à fait guérie. Je profite d’un léger moment de répit quand ‘notre’ chef se penche sur Ari afin de lui souffler quelques mots que je comprends à moitié. C’est vrai que ce serait mal démarrer si on réglait nos comptes devant tous les collègues. Mais je ne comptais pas régler mes comptes, je voulais juste parler calmement comme une adulte civilisée. Même si ladite adulte civilisée avait une folle envie de renverser le contenu d’une poubelle, non loin de là, sur la tête de son partenaire. Il fallait relâcher la pression. Le chef s’éloigne et Ari repose ses yeux sur moi ce qui me fait littéralement frissonner. J’essaie d’ignorer les réactions physiques qui me prennent d’assaut et essaie de me concentrer sur ce que me dit Ari. « Enquêtrice hein ? […] Je ne pensais pas que c’était un métier qui t’intéressait. » dit-il avec son air qu’il voulait sûrement nonchalant. J’eus un petit rire nerveux et en un instant j’étais hors de moi. Il était obnubilé par sa propre carrière, voilà pourquoi il est parti. Moi petite étudiante en droit qui avait peur des grands espaces, peur de tout quitter m’était retrouvée seule en quelques secondes. « Je l’ai su peu après que tu m’ais abandonnée ! » dis-je doucement sur un ton totalement désinvolte et avec un sourire pour l’occasion. Mais je repris bien vite mon sérieux –que je n’avais pas tout à fait quitté- « Car, Ari, disparaître du jour au lendemain en laissant sa femme derrière soi, c’est la définition même de l’abandon ! » J’élevai peu à peu la voix, un simple regard de sa part et je partais en vrille –en négatif ou non- comme au bon vieux temps. Cette époque où était encore un couple juste marié, insouciants. J’aurai voulu ne jamais croiser le chemin de ce criminel, je n’aurai jamais mis les pieds ici. « Et laisser un simple ‘je t’aime’ sur un bout de papier n’excuse pas l’acte, ça le rend encore plus lâche !! » m’écriai-je en ponctuant presque toutes mes syllabes à l’aide de mon index sur son torse. Même après huit ans, on n’oublie pas, au contraire. On encaisse, on laisse passer. Alors quand l’objet de votre colère est à votre portée, c’est l’heure de tout relâcher. Quelques collègues s’étaient tournés vers nous et cherchaient à comprendre ce qui se passait. Le chef qui a sans doute vu le vent venir était resté dans les parages et nous fit signe de nous éloigner en direction d’un couloir. Et sans demander mon reste, je tournai les talons et en pris la direction sans un regard pour Ari, je me doutais bien qu’il allait me suivre. J’ignorai les regards et atteignis enfin une porte sur laquelle était indiqué « Interrogation Room ». Satisfaite, j’ouvris la porte et laissai passer Ari avec un petit sourire. Dans un autre contexte, la situation m’aurait presque fait rire, c’est moi qui mène l’interrogatoire et je ne compte pas jouer au gentil flic, pas aujourd’hui. Mais j’avais bien l’intention de demander des comptes, il me devait bien ça non. Je fis quelques pas dans la pièce avant de me tourner vers lui et de croiser les bras. « Aucun numéro, aucune adresse, aucun moyen pour te contacter… Je suis ta femme Ari !! Enfin était après toutes ces années. Tu as fuis alors qu’on aurait pu discuter, construire beaucoup de choses ensemble. » Mon cœur se serrait au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche. J’ai tellement souffert lors de son départ que la douleur refaisait surface tout naturellement, car au final elle n’était jamais partie. Je le croyais capable de tellement mieux que ça et au final la lâcheté avait eu raison de lui. « Alors ? Qu’est-ce que tu dis pour ta défense ? » demandai-je les sourcils levés, sceptique. Le ‘destin’ a voulu, aujourd’hui, que l’on se retrouve l’un en face de l’autre, partenaires, avec la chance de nous expliquer enfin. Le ‘destin’ ignore la souffrance, le ‘destin’ est un con.
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Ari Hunter

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MessageSujet: Re: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyVen 29 Mai - 23:58

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« Je l’ai su peu après que tu m’ais abandonnée ! » […] « Car, Ari, disparaître du jour au lendemain en laissant sa femme derrière soi, c’est la définition même de l’abandon !» C’est à ce moment précis, je savais que j’allais passer un mauvais quart d’heure. Elle avait élevé la voix, ce qui attira le regard de mes collègues. Je ne pus m’empêcher de leur sourire et fit un petit signe de la main pour indiquer que tout allait bien. J’avais un sourire qui se voulait gêner, voire malaisé d’attirer autant l’attention. C’est alors que je me décide finalement à prendre la parole que celle-ci reprend de plus belle. « Et laisser un simple ‘je t’aime’ sur un bout de papier n’excuse pas l’acte, ça le rend encore plus lâche !! » Ouch. C’est vrai. J’ai fait ça, je l’admets. Je suis un lâche, j’étais un lâche. À vingt-deux ans, je n’avais pas les couilles que j’ai maintenant. Quoique je ne peux pas vraiment dire si ce qui s’est produit ne se serait pas reproduit de la même façon maintenant. Seulement, je n’aurais pas laissé une simple lettre. Les gens tout autour nous regardent. Je pose ma main sur mon torse, à l’endroit où celle-ci déposa son index en appuyant avec une certaine force. Mon chef nous fait signe d’être plus discrets. Sans même dire quoi que ce soit, je la voyais s’éloigner vers la salle d’interrogation. Sans me questionner, je la suivis. J’avais intérêt à la suivre pour tout dire. Je fais signe à mes collègues de retourner à leur boulot. Un de mes collègues me sourit en retour, compatissant. On se tient les coudes. Je la vois devant la porte grande ouverte, elle m’attend, un faible sourire aux lèvres. Elle s’amuse, je n’en doute pas. Je fais quelque pas dans la grande pièce. Seules une table et deux chaises prennent place au beau milieu de la pièce.  « Aucun numéro, aucune adresse, aucun moyen pour te contacter… Je suis ta femme Ari !! Enfin était après toutes ces années. Tu as fui alors qu’on aurait pu discuter, construire beaucoup de choses ensemble. » Je comprends sa douleur, je l’ai vécu aussi. Seulement, j’ai pris la fuite, l’option facile. Je n’ai pas fait un homme de moi-même et oui, je regrette cette partie de ma vie. « Alors ? Qu’est-ce que tu dis pour ta défense ? » Quand vint le temps de me justifier, je ne savais plus quoi dire. J’étais enseveli par les paroles précédentes de celle-ci. Mon cerveau n’arrivait plus à fonctionner. Trop de chose à dire, trop d’émotion. Mes jambes étaient molles comme du coton. Je fis quelques pas vers l’une des deux chaises et vint m’asseoir dessus. Je pris mon visage entre mes deux mains pour bien saisir tout ce qui venait de se produire et m’assumer que ce n’était pas un cauchemar. Non, elle est bel et bien devant moi. Je vins pour prendre la parole, mais je ne fis qu’ouvrir la bouche. Je devais peser mes mots. « Je sais. J’ai agi comme un con. J’ai été égoïste et je m’en excuse, mais ne crois pas que ça n’a pas été difficile pour moi de te quitter de la sorte. » dis-je sans lever le ton de ma voix. Je fis une pause pour la regarder, mais pas assez longtemps pour me couper la parole. « J’ai eu peur. J’aurais dû venir te voir, t’en parler. Régler les choses comme un couple normal devrait faire… mais on était jeune. J’avais l’impression d’être coincé à Hardin County après notre mariage et ce n’est pas ce que je voulais. J’ai voulu poursuivre mon rêve sans toi et je m’en excuse… mais le mal est fait. Je ne sais pas quoi dire de plus pour te convaincre à quel point je suis désolé. » J’en avais marre d’être assis. Je fis quelques pas, n’ayant aucune destination précise. « Maintenant on est coincé ensemble, que tu le veuilles ou pas. C’est difficile pour moi de te revoir aujourd’hui, mais je reste professionnel et si on doit travailler ensemble, je suis prêt à le faire. La question est toi, est-ce que tu es prête à faire cet effort. » Car elle pouvait très bien demander à être transférée ou demander un nouveau partenaire. Bien que sa demande prendrait quelque temps à être traitée et vu son statut  d’enquêtrice tout frais, elle risquerait de voir sa demande refusée.
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Sherlyn Mathers

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MessageSujet: Re: never thought i'd see you again → sherlyn   never thought i'd see you again → sherlyn EmptyMar 2 Juin - 19:26


« Je sais. J’ai agi comme un con. J’ai été égoïste et je m’en excuse, mais ne crois pas que ça n’a pas été difficile pour moi de te quitter de la sorte […] J’ai voulu poursuivre mon rêve sans toi et je m’en excuse… mais le mal est fait. Je ne sais pas quoi dire de plus pour te convaincre à quel point je suis désolé.» J’émis un petit rire nerveux, poursuivre son rêve sans moi ? Le petit rire fut suivi d’une grimace. Je ne le pensais pas si égoïste que ça à l’époque. On partageait tout, on se disait tout. Enfin tout, je le croyais. J’avais voulu qu’on se marie car je pensais réellement finir a vie à ses côtés, moi avocate et lui policier. Mais du jour au lendemain, je me retrouvais seule et abandonnée. C’était il y a des années maintenant et je me suis construit avec cet évènement que j’ai vécu comme une trahison. Vous pensez bien que de le revoir aujourd’hui refaisait sortir tout ce ressentiment que j’ai pu éprouver durant ces huit longues années. Ressentiment ainsi que sentiments contradictoires. La séparation s’est faite de manière brutale et unilatérale, comme si les sentiments que j’avais éprouvés s’étaient sur pause au lieu de s’éteindre petit à petit comme un feu. « Maintenant on est coincé ensemble, que tu le veuilles ou pas. C’est difficile pour moi de te revoir aujourd’hui, mais je reste professionnel et si on doit travailler ensemble, je suis prêt à le faire. La question est toi, est-ce que tu es prête à faire cet effort. » Je le regardais déambuler devant moi alors que des éclats de voix à l’extérieur de la salle d’interrogatoire embrouillèrent le cheminement de mes pensées et je revins au présent. « Je comprends la raison qui t’a poussé à partir mais ça ne veut pas dire que je te pardonne… » dis-je doucement en soupirant d’un air résigné. On allait devoir se supporter et travailler ensemble. Je ne vivais que pour le travail depuis que je suis entrée dans la Police, cela ne me poserait sûrement pas de problème. Même si toujours en un instant que j’allais devoir travailler avec mon mari. Cette idée me faisait bien rire, il fallait vraiment qu’on fasse quelque chose à ce sujet. « Parce que pour moi, te voir n’est pas difficile ? » m’exclamai-je en riant de manière totalement sincère. Revoir l’homme dont j’étais éperdument amoureuse avec quelques années de plus ne me laissait pas indifférente. Ari avait changé, en bien. « Je suis prête à faire un effort ! » dis-je solennellement en levant les yeux au ciel. Evidemment que j’allais faire des efforts, je n’allais pas lui pourrir ses journées ! Quoique… Je mis cette idée dans un coin de ma tête et reporta mon attention sur Ari. « J’y pense, on est toujours mariés, ça veut dire que tu n’as personne ? Ou alors tu es avec une femme qui ne songe pas à se marier ? » Sur le papier, nous étions toujours mariés ce qui bloquait tout démarche de même type. Si pendant tout ce temps, il ne m’avait jamais contacté pour annuler ce mariage, cela voulait sûrement dire qu’il n’a pas trouvé chaussure à son pied depuis tout ce temps et cela me désole. Vivre pour le travail n’était pas la solution et beaucoup s’y perdait, moi en particulier.

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