(i was looking for a breath of life)

(cats howern)

the hammer of the gods will drive our ships to new lands, to fight the horde and sing and cry, valhalla, i am coming

feat. theo james | © theojamesdaily ~ led zeppelin

nom et prénom : Cats, il n’a aucune idée de l’origine de ce prénom qu’il juge étrange, infondé. Néanmoins il se doit de vivre avec, et lorsque l’on a pas le choix, on a pas le choix. Howern, de la célèbre famille qui commence à se faire un nom, une place sur le marché du juridique. date et lieu de naissance : Vingt-et-un juin, le jour de la musique, du renouveau et des passions chantantes. Washington, là où il a passé toute son enfance, toute sa vie tient en ces lieux, et jamais il ne se voit partir ailleurs. âge : Trente ans, tout pile, à peine, un chiffre rond qui lui procure quelques angoisses pour les années à venir. Un cap à passer. origines et nationalité : Un américain pur souche, un pur sang. Les Etats-Unis sont sa terre d'accueil, son territoire natal, et il y attache une très grande importance. orientation sexuelle : Hétérosexuel, il n’a jamais été intéressé que par les femmes et il n’y a aucune raison pour que cela change. statut civil : Célibataire, depuis jamais, depuis toujours, ce célibat prolongé et adoré a toujours été un sujet de conflits dans la famille. occupation : Juge d’instruction, c’est lui qui se charge de faire éclater la vérité lors de litiges, qui mène l’enquête comme bon lui semble. Une alternative au métier d’enquêteur qu’il a toujours désiré mais que sa famille a toujours refusé. situation financière : Indécente, sa fortune s’étale derrière d’innombrables chiffres qui ne cessent de se renflouer à chaque procès achevé. allégeance : Au cabinet Howern, pour toujours et à jamais. traits de caractère : responsable, observateur, charismatique, réfléchit, humble, curieux, manipulateur, obstiné, passionné, rancunier, beau parleur, franc, respectueux, respectable, solitaire, nostalgique.

pseudo et prénom : aveners, coralie. âge : vingt-deux ans. commentaire(s) : vous savez que vous êtes beaux? mot de la fin : bisous sur vos fesses.

 

You're an asshole Howern, you know that? La demoiselle referme les boutons de son chemisier éventré dans un excès de pudeur qui ne l'animait pas il y a peu. Le coin de tes lèvres s'étire, tu admires le changement de comportement. Tu t'émerveilles face à la transformation de la chatte en tigresse, en l'espace d'un murmure, d'un simple non. I'm worst darling, you can't imagine. Son air effarouché ne t'atteint pas, et encore moins sa mauvaise humeur que de s'être vue refusée, recalée, indésirée. Avait-elle réellement pensé que tu étais ce genre d'homme là? Celui qui se laisse détourner de ses principes avec un joli sourire et un décolleté plongeant? Bien que la perspective ait été envisagée, cruelle tentation de la chair. Mais les besoins du corps et du coeur ne t'importaient que très peu, voir pas du tout, lorsque tu portais la veste professionnelle. Seule une séduction familiale pouvait faire chavirer ton âme pure et droite, mais face à ça, tu n'avais jamais tenté de résister. Les liens du sang prévalaient sur tout ce qui bougeait, vivait, respirait en ce bas monde. Tu soupires. La journée commençait sur les chapeaux de roues, et elle était bien loin d'être terminée. La pile de dossier à étudier sur la partie est de ton bureau ne te le rappelait que trop bien. Tu avises vaguement la furie blonde qui s'éloigne à grands pas, maugréant contre ton indifférence et, potentiellement, ton homosexualité. Un rictus te gratte la gorge. Combien de fois avais-tu pu lire dans la presse que tu étais homosexuel, asexué ou dieu sait quelles autres atrocités? Mais ces intoxs ne t'avaient jamais vraiment affecté, tu ressentais même un malin plaisir à leur indiquer de faux chemins. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent de toute façon, ce ne sont pas leurs avis qui façonneront ta route. Sir? The cops are here. Thank you Lucy, brings them to me. Tu travaillais en étroite collaboration avec la police locale, et tu aimais cet aspect là de ton boulot. Les enquêtes, élucider les énigmes, interroger, creuser au fond de l'intrigue et en démasquer la moindre faille. Un puzzle qui repartait de zéro à chaque nouveau dossier, pour ton plus grand délice. Thank you for coming guys, please, take a sit.

☆☆☆

Tu contemples le verre de vin que tu tiens dans ta main, l'air absent, l'oeil éteint. Des journées de merde comme celle-ci, tu en avais des centaines, des milliers, et pourtant tu n'arrivais toujours pas à te dissocier de ces affaires hors bureau. Ces dossiers te prenaient au sang, te saisissaient aux tripes, tu ne parvenais pas à t'en défaire. Le repos du sommeil n'avait aucune influence sur ton inconscient qui travaillait, inlassablement, jusqu'à te faire exploser la tête. Le brouhaha du bar autour de toi apparaît progressivement jusqu'à tes oreilles, comme le son d'une musique que l'on augmente progressivement. Retour sur la terre ferme. You didn't heard me right? Daisy. Soudain, le monde reprend ses droits, chaque élément reprend sa place. Le bar. L'occasion. Ton amie. Tu passes une main confuse sur ton visage fatiguée, esquissant un misérable sourire en guise de pardon. I'm sorry, i'm... I'm away. Work, yes. Tu devances sa question, car tu sais que c'est la première chose à laquelle elle va penser. Tu la connais comme si tu l'avais faite. Et inversement proportionnel. Daisy, elle était probablement  la seule femme à avoir réussi à percer la carapace, à dompter l'animal. Et la chose s'était faite si aisément, avec douceur, sans pudeur, que tu avais été immédiatement conquis. Elle t'avait immédiatement séduit. Dès le premier regard, depuis le premier jour. Et il ne se passait pas un seul instant sans que tes pensées divaguent vers elle, sans tes fantasmes te fassent frémir ton corps tout entier. Et dire que les autres te pensent gay. S'ils savaient. Okay, come with me in holidays, to Paris, it will be so nice and you need rest. Les battements de ton coeur s'accélèrent légèrement. Sa proposition est intéressante, attirante, alléchante. Divine. Passer quelques jours avec elle, seul, en tête à tête, tu en rêves depuis tellement longtemps. Mais il y a une ombre au tableau. And your... How can I call him? Thing? Elle te tape doucement sur la main, en un regard désapprobateur et faussement scandalisé. Elle sait qu'entre lui (ce pseudo petit ami) et toi, c'est un volcan en éruption, un sol qui tremble. Comme l'huile et l'eau ne se mélange pas, tu n'as jamais fait d'efforts pour lui paraître agréable. En quel honneur? Please, stop that. You can't call him like that, it's not nice. Tu hausses les épaules, bien loin de cacher le mépris que tu ressens pour lui. I don't care. I don't like him. No, I'm lying, I love him as I like... Let me see. Spinach? Come on, you're not a kid anymore! Et tu lui souris, en réponse, avec douceur, avec tendresse, d'un amour débordant, sans foi ni loi. Daisy, tu l'as dans le coeur, tu l'as dans la peau.