(psycho killer)

(garrigue shelby)

Fate. Destiny. Luck. The prisons of man. People pass the time, enjoying the choices life provides--coffee or tea, right or left--as if it matters. We are all just spinning on the wheel. There is but one way to keep off the wheel. It's not youth. It's not beauty or true love. I know how to stay off the wheel. I control my fate. I have survived because I know one must be willing to destroy anyone, anything, even the ones you love, to keep the gods in check.  

feat. hugh dancy | © tumblr ~ ahs

nom et prénom : SHELBY. la gloire piétinée. du passé. GARRIGUE. papa est botaniste, papa choisit le prénom. date et lieu de naissance : 31 décembre ou 1er janvier. incertitude. Londres âge : 41 ANS. Souvent, on lui octroie quelques années de moins. origines et nationalité : l'Angleterre comme terre première. les origines sont aux US. Américain pour la nationalité. orientation sexuelle : MENTEUR. A la prétention de la bisexualité, à l'amour des femmes qui sont l'écoeurement. les hommes, rien que les carcasses robustes. statut civil : MARIE. DIVORCE. RE-MARIE. RE-DIVORCE. Un jeu d'alliances, une collection exposée au dessus de sa cheminée. les femmes à son bras, les femmes au tombeau occupation : LEGISTE. découper, recoudre, plonger les mains dans les tripes et jouer avec la cervelle.  situation financière : AISE. héritage et métier. ses caprices en un claquement de doigts allégeance : x. traits de caractère : Passionné, Sans-attache, Crache à la face de Dieu, Intransigeant, Autoritaire, Politesse écoeurante, Mythomane, Besoin d'être entouré d'une cour, Narcissique, N'agit que si il peut y trouver un intérêt, Ne joue que pour gagner, L'échec n'est pas envisageable, Sarcastique, Déclaré psychopathe, Des tocs qui lui rognent la vie, Méticuleux, Excessif dans ses envies, Ne prend pas en compte les autres - agit pour lui.

Personality is an unbroken series of successful gestures.
Des cours donnés à l’Université, à l’envie de les étrangler pour leur ignorance — Préfère être nommé par son nom, le prénom est toujours écorché —  Papa est mort, maman est dans un institut et le frère s’amuse à sauver des presque-crevés à l’autre bout de la planète — Le faste qui dégorge, l’empereur et sa splendeur crasse — Collection des anciennes voitures, des jouets qu’il massacre lors de courses sauvages — Quatre enfants rejetés avec leur mère — Une paire de chaussure par costume. Maladie du détail — Toujours des horaires de nuit — Revend parfois quelques organes, pas pour l’argent, mais pour défier la loi — Un but : saccager toutes les lois — Les yeux saignent des larmes, maladie curieuse — Des lunettes qu'il porte de temps en temps alors qu'il ne voit plus rien du droit —


PETER PAN. Les enfants jouent autour de la maison familiale. Vieille demeure aux pierres devenues branlantes, faute d’argent. Angleterre qui accueille les petits. Une maison par là et l’autre aux Etats-Unis. Maman n’est plus là. Un frère moins téméraire que lui, un peureux qui se tient éloigné de tout et préfère se cacher sous sa couette. « Je peux savoir pourquoi tu as les mains dans les tripes du chat ? » Garrigue qui ne lève pas les yeux, les mains fouillent à la carcasse encore chaude du trépas. « Pour la science » La connaissance des êtres, la curiosité pour ces mécanismes vivants. Un chat. Puis une biche. Et plus tard une femme.


GLORY & GORE. La porte s’ouvre au manoir des ruines, d’une maison qu’il n’entretient pas. Le temps qui manque et certainement pas l’argent. La demeure familiale qu’il n’apprécie pas, attend qu’elle s’écroule pour partir ailleurs. Tas de ruines. Une inconnue à la porte. Sonnerie qui ne retentie jamais, trop rarement, ceux qui se perdent et joignent la maison ne ressortent pas. « Venez ! J’ai déjà une invité, mais elle n’a plus toute sa tête » D’un geste il indique l’intérieur. Assurance de ses paroles. Prestance et absence de mensonge. Pas de sous-entendu, de jeu de langage. Une femme décapitée. Tête sur plateau. Le festin avorté. « Je n’ai aucune arme, n’ayez pas peur » Les tranchants qu’il dépose à la table. Aiguilles, coupe-papier, couteau, morceau de verre, plume aiguisée. Armes improbables. Une invitée qui hurle à s’en arracher les cordes vocales. Et une de plus pour sa collection. Alignement des têtes comme joyaux de chasse, au dessus de la cheminée. Plus tard. Trois années. La maison brûle. Les trophées sont emportés. Cendres.


I'LL EAT YOU UP. I LOVE YOU SO. Dix années en cage. Un jugement rapide, le monstre renvoyé à ses enfers. Procès maladroit et preuves piétinées. Ils sont trop heureux d’avoir trouvé l’auteur des atrocités. Trop incertains. La prison et les charognards. Les premiers temps à subir, les seconds à trancher. Le sang toujours aux mains. La réputation qui se forge mais la couronne de roi s’échange de tête en tête et le voilà décapité de ses privilèges. Torture pour les autres. Jouets. Dix années plus tard. L’enquête est à nouveau ouverte. Un autre qui prend sa place. Sortie inespérée. Pour l’idiot qui s’est amusé à copier ses décadences – merci. Dix années et il ne sait plus s’adapter au monde. Tremblements continus, les bruits qu’il dissèque. Lavé de ses crimes, les cadavres donnés à un autre. Une récompense.

« UNE psy. Vous voulez dire qu’une gamine n’ayant jamais exercée va s’amuser à fouiller mon esprit ? »
« Vous la connaissez, elle était présente à la prison »

Au délice du souvenir. De l’idiote jetée dans ses pattes. D’une enfant malade qui tente de soigner les plaies d’une maladie mentale. Le sourire d’une ivresse soudaine. Une lettre ! Il doit trouver son adresse ! Le prénom est manquant à ses renseignements, elle lui a toujours offert un mensonge. Un psy pour ses délires, une psy pour reconstruire un puzzle et schéma de vie. Garrigue n’en a pas besoin. A savoir qu’il a le profil, que la folie est ancrée dans sa caboche. Non merci. Trop tard. Il est condamné à des séances, au silence et jamais une parole offerte. Les dessins qu’il griffonne rageusement sur des feuilles, comme les enfants, à refuser les mots.


WHERE THE WILD THINGS ARE. Les US. La vermine à chaque coin de rue, la vulgarité qui dégorge, les porcs maladroits qu’il a envie de découper à chaque regard percuté. Mains dans les poches, à jouer avec le scalpel, fidèle compagnie de ses folies, à envisager le pire au milieu d’une foule, à ne plus supporter tout ce bruit et ces inconnus. ET SURTOUT leur accent, cette immondice qu’il met parfois des secondes de trop à comprendre. Américains. La fuite du pays premier était nécessaire. Une autre maison, l’ancienne de sa mère aujourd’hui hospitalisée – oups, la chute dans les escaliers, quel horreur, pauvre mère condamnée à ne plus pouvoir marcher, merci pour la maison.  

pseudo et prénom : spf. âge : cadavre en décomposition. commentaire(s) :   . mot de la fin :   .

Un légiste Hugh Dancy Toi et moi, liens.
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche