bartholomew ›› how each and everyone of them brings you to your destiny.

(bartholomew sørensen)

Think of a million random acts of chance. Think of the million random choices that you make and yet how each and every one of them brings you closer to your destiny. Do you know why that is? Because it's not random. It's not chance. It's a plan that is playing itself out perfectly. Free will's an illusion.

feat. mads mikkelsen | © img ~ spn

nom et prénom : bartholomew, un prénom peu commun et qui n'a aucun lien avec les origines de l'homme. étymologiquement parlant, il signifie « fils » ou encore « qui trace le sillon », ce qui n'a rien à voir avec la personnalité de cet individu. sørensen, consonance nordique, témoignant de son origine des territoires de cet hémisphère. une lignée inconnue et qui compte le rester ainsi, il n'y a ni lieu ni envie d'entacher, de bâtir une réputation à ce patronyme. date et lieu de naissance : né le quinze janvier de l'année soixante six du siècle passé, première bouffée d'air polluée dans un hôpital miteux de la banlieue d'oslo. d'après ce qu'on lui a dit, il n'en est pas certain mais fait un minimum confiance en ce que sa génitrice pouvait lui raconter. âge : quarante-neuf ans. il en a vu des belles et des pas mûres, mais la vie reste toujours aussi pleine de surprise que les premières années, les événements ne se répétant que de façon diverses et non semblables. alors même s'il a parfois l'impression de vivre dans cette monotonie sans fin, il s'avère qu'il lui reste encore une multitude de choses à découvrir. origines et nationalité : le carmin norvégien, rouge comme tout autre liquide biologique de n'importe quel corps humain. il n'y accorde que très peu d'importance, ne vantant pas son territoire natal, et ce, même si son accent le trahi et qu'il n'a jamais réussi à s'en débarrasser. peut-être qu'inconsciemment, il ne veut pas s'en séparer afin de ne pas oublier qui il est ? peut-être.  orientation sexuelle : en quarante-neuf ans, il a pu expérimenter de nombreuses aventures, que ce soit avec la gente aussi bien féminine que masculine. il avouera facilement ses penchants pour les deux partis, ne portant guère attention aux possibles jugements dont il peut être la cible. il apprécie autant les courbes féminines que les carrures plus prononcées des hommes. on peut donc dire qu'il est bisexuel. statut civil : antérieurement marié, il est désormais veuf. une délivrance pour quelqu'un comme lui qui n'aime pas être enchaîné par des devoirs et des réglementations qui lui passent par-dessus la tête. occupation : anthropologue judiciaire dans un institut de recherche à washington. il aide la justice à résoudre des affaires qu'ils ne peuvent comprendre dans toute leurs profondeur. examiner des squelettes, des os qui commencent à redevenir poussière, en usant de procédés technologiques, mais aussi de connaissances archéologiques et historiques. observer chaque morceau des restes humains, les analyser, savoir dire d'un simple coup d'œil si on a à faire à un squelette féminin ou masculin, ce qui a pu provoquer un décès... un acheminant minutieux. c'est un domaine assez large et pourtant, il y en a si peu de ces individus.  Néanmoins, il a des penchants qui peuvent s'avérer... dangereux. Hors travail. Monsieur est discret, qui sait ce qu'il se trame réellement chez lui ? Il est tordu. Il n'est pas saint. Il consomme les poudres illicites. Il en revend. Il tâte les femmes, les hommes. Il menace. A-t-il déjà tué ? Cette question restera un mystère. Pour l'instant. situation financière : classe aisée. il faut certainement remercier l'héritage qu'il a reçu à la mort de ses deux parents, et étant enfant unique, tout lui revint de droit. sa profession actuelle lui permet tout de même de faire rentrer de grandes sommes d'argent dans ses comptes bancaires. allégeance : il se soumet à sa propre personne. traits de caractère : ambitieux ≈ appliqué ≈ artistique ≈ assidu ≈ attentif ≈ audacieux ≈ autoritaire ≈ (faussement) bienveillant ≈ capable ≈ charismatique ≈ compétent ≈ convaincant ≈ créatif ≈ critique ≈ cultivé ≈ débrouillard ≈ déterminé ≈ diplomate ≈ direct ≈ disponible ≈ distingué ≈ dynamique ≈ efficace ≈ éloquent ≈ entreprenant ≈ imaginatif ≈ influent ≈ méthodique ≈ minutieux ≈ observateur ≈ persévérant ≈ persuasif ≈ prévenant ≈ raffiné ≈ réfléchi ≈ responsable ≈ soigneux ≈ stratège ≈ tempéré ≈ tenace ≈ acerbe ≈ autoritaire ≈ baratineur ≈ blessant ≈ calculateur ≈ désinvolte ≈ dominateur ≈ énigmatique ≈ excessif ≈ hypocrite ≈ intransigeant ≈ manipulateur ≈ mégalomane ≈ méprisant ≈ mesquin ≈ mythomane ≈ persécuteur ≈ possessif ≈ provocateur ≈ revanchard ≈ strict.

pseudo et prénom : on m'appelle cara et on peut me retrouver sous le pseudonyme de munchkin. âge : vingt ans depuis moins d'un mois. commentaire(s) : je zieutais le sujet sur bazzart mais n'y ai jamais posté, faute de temps. mais maintenant, je suis là ! mot de la fin : aimez mon barty. ou vous le regretterez. *disparaît dans l'ombre*

Personality is an unbroken series of successful gestures.
Bartholomew. Surnommé Barty, Barto. Mais ça en devient rare, car les froncements de sourcils qu'il fait lorsqu'il entend ces surnoms témoigne de son mécontentement. Il considère que si on lui a attribué un prénom, c'est pour qu'il soit utilisé en tant que tel, et non pas dans des variantes si peu créatives. La seule et unique personne qui pouvait se permettre de l'appeler autrement que par son prénom, était sa femme. Mais ayant désormais quitté ce monde, plus personne ne se voit en droit de l'interpeller par des pseudonymes idiots. Il y en a cependant qui persistent. Cela l'exaspère. Les gens et leur égoïsme, les gens qui veulent faire tout ce qu'ils veulent, peu importe l'opinion d'autrui. Il y en a un paquet dans l'Institut dans lequel il travaille actuellement. Des individus, des scientifiques, des chercheurs, des soit-disant anthropologues, ou assistants, qui pensent tout savoir. Ont-il la science infuse ? Non. Ils sont même loin d'être cultivé. Ils se considèrent intelligents, car doués dans leur domaine, mais ne connaissent rien des autres sujets. Et pourtant, ils ont l'impression d'être connaisseur. Stupides humains. Bartholomew n'a pas foi en l'humanité. Elle se détruit d'elle-même petit à petit, et ça l'exaspère de voir que personne, qu'aucun être influent, ne bouge un seul petit doigt pour régler la situation. Pour remettre le monde sur les rails. Tous obnubilés par leur satisfaction personnelle. Moi je, moi je. Ne comprennent-ils donc pas que l'intérêt d'un seul mène à la perte de tous ? Toi tu, toi tu. Toi tu ne seras plus rien quand la race humaine toute entière ne sera plus. Singes imberbes qui se pensent parfaits car à l'image de Dieu. Ils ont tout faux, mais ils ne le voient pas. Aveugles. Bartholomew au travail est un personnage bien étrange. Persécuteur, donnant des ordres à tout va. Car il en a le pouvoir. Car il fait parti des seniors, que cela fait bien huit ans et demi qu'il est assis sur ce fauteuil en cuir teinté. Bartholomew surveille, inspecte et prend les choses en main quand plus rien ne va. Quand l'incompétence ne peut-être effacée par de simples larbins. C'est l'homme qui répare les erreurs et qui les crée. Celui qui ne sait tenir sa langue, que ce soit dans l'invention de simulacres ou pour être bien trop honnête. Dans les deux cas, tôt ou tard, sa langue acérée tranche les cœurs. Aussi bien que la lame qu'il manie avec précaution. Toujours en délicatesse, tout en finesse. Discret, pointilleux. Aucun détail n'est laissé au hasard.

The secret to creativity is knowing how to hide your sources.
Les paysages norvégiens se dessinaient sur la toile. Coups de pinceau après coups de pinceau, Bartholomew peignait cet horizon qu'il avait sous les yeux. Des couleurs claires, mélangeant du vert, du marron et du bleu. Les tons principaux de la nature qu'il observait d'un œil concentré. Les sourcils à demi-froncés formaient un léger creux sur le bas de son front, laissant apparaître de petites ridules. Il n'avait que vingt-ans et avait cette impression d'avoir toute une existence devant lui. Pourtant, le mal qui le rongeait semblait vouloir mettre un terme au fil que les Parques tissaient depuis déjà plus de deux décennies. Ses soupirs répétés, son teint blâfard ainsi que ses mimiques répétées, sa gestuelle lente et lassée. L'homme avait le sentiment que les ténèbres l'avaient pris pour cible, l'avaient choisi pour subir tous les supplices physiques et mentaux qui pouvaient exister. A côté de lui se trouvait un journal froissé dont les plis se formaient sur toutes les pages, comme s'il avait été traité négligemment. Le titre principal était assez aguicheur et il était certain que tous regards curieux s'y seraient attardés. « L'Affaire Carmin : L'assassin écroué pour l'homicide volontaire de Damian et Helia Sørensen. » Glauque. Morbide. Sanglant. On pouvait entendre Bartholomew fredonner des airs d'une musique que sa génitrice lui chantait lorsqu'il était encore enfant. A chaque nouveau trait de peinture, il paraissait s'adoucir, retrouver une sérénité qui l'avait abandonné il y a de cela plus d'un an. Depuis la mort, ou plutôt, l'assassinat sauvage de ses tuteurs, il s'était abandonné aux simples plaisirs que Mère Nature pouvait lui procurer. Mais pouvait-il rester dans cette condition ? Rester cloîtré dans cette cabane au fin fond d'une forêt épaisse de Norvège ? Non. Il le savait et n'allait pas rester les bras croiser, à faire de sa vie une toile sans signification. Il devait reprendre ses études, retrouver l'établissement scolaire de prestige où il se trouvait, affronter les regards accusateurs et suspicieux de ses camarades tout aussi hypocrite que n'importe quel enfant de la haute société. Dans un geste brusque, il planta l'embout du pinceau qu'il tenait dans le coton, brisant le paysage qu'il venait de créer. Il tourna les talons, attrapa la veste noire qui était accrochée au porte-manteau qui se trouvait à quelques pas, et claqua la porte sans même donner un dernier regard, une dernière attention à l'endroit.  

Le contexte était hilarant. A prendre avec ironie. Les prunelles claires de Bartholomew s'enfoncèrent dans celles de cette personne, qui se tenait devant lui. Sourire salace, vicieux. Il serra les poings avec comme seule envie de l'utiliser sur le faciès déjà cabossé de son interlocuteur. La prison de Bergen était un lieu placé sous haute surveillance, de sécurité presque maximale. Elle était connue pour les nombreux criminels qui y logeaient, mais aussi pour ces détenus féminins qui usaient de leurs atouts physiques dans des activités illégales en échange de drogue. Si Bartholomew était présent, c'était pour la simple et bonne raison que le médecin légiste officielle n'avait pas pu se déplacer dans les temps, et qu'on avait par conséquent fait appel à ses services. Il négocia néanmoins une prime pour cette intervention, qui fut acceptée de façon amère par son supérieur. Ne pouvant pas refuser quoique ce soit au meilleur anthropologue qu'il avait sous la main, il était presque obligé de lui obéir au doigt et à l'œil. Presque. Daario Henriksen. Ce prénom résonnait dans l'esprit de Bartholomew, qui resta immobile devant la cellule où il se trouvait. Il n'était pas là pour ça, et pourtant, ses membres ne souhaitaient pas s'en aller afin de rejoindre l'équipe avec qui il était venu. Le prisonnier ne disait rien, se contentant d'étirer ses lippes comme pour provoquer l'anthropologue. Une incitation à la violence, un défi qu'il ne devait pas accepter. Que pouvait-il bien dire à cette pourriture qui croupissait déjà derrière les barreaux ? Pour Bartholomew, cela n'était pas assez. Le détenu avait pris deux vies, deux âmes innocentes. Et il était encore en vie, respirant l'air du monde, nourri, logé par l'État norvégien. Une honte selon lui, lui qui aurait été capable de partir à la recherche de ce meurtrier sans les forces de l'ordre, lui qui aurait assouvi sa vengeance en affrontant l'assaillant dans un combat. « Monsieur Sørensen ? » Il tourne le regard vers cette voix fluette, féminine. Temperance Montgomery, se remémora-t-il avant d'esquisser un sourire artificiel. Il lança un dernier regard au criminel et s'en alla aux côtés de l'une de ses collègues. La seule dont il pouvait retenir le prénom sans l'écorcher. Alors que la donzelle lui parlait, dans des discours innocents et toujours aussi candides, Bartholomew se laissait aller dans des pensées plus obscures et virulentes. Il s'imaginait, lui, simple humain lambda, dirigé par aucune institution, par aucune obligation supérieure, rendre justice à ces défunts parents qui avaient, selon lui, rejoint les rangs du Seigneur (si tenté qu'il existait) bien trop tôt.

Avait-il le droit au bonheur ? C'était une interrogation qui lui venait parfois en tête. Était-il maudit par un quelconque sort ? Avait-il était si mauvais dans une existence antérieure pour que l'on décide de s'acharner sur cette unique et même personne ? La réponse était : non. Non, parce qu'il a finalement pu attraper dans ses paumes, ce sentiment de bien-être, cette délectation, l'allégresse, la satisfaction d'une vie qui repartait d'un bon pied. Un chemin qu'il allait tracer non pas seul, mais avec celle qui était devenue son épouse. Avait-il déjà connu l'amour ? Avait-il déjà capitulé face aux divertissements charnels ? Évidemment, elle n'était pas la première. Temperance. Douce, affectueuse, compatissante, compréhensive. Elle était belle, pour ne pas dire parfaite. Les cheveux dorés qui se balançaient sous le rythme du zéphyr, elle avait pour habitude de rester quelques longs instants sur le balcon de la chambre, à observer la mer qui s'éloignait. Quant à Bartholomew, il préférait rester allongé dans les draps, à observer la carrure, la posture de la jeune femme, regarder les courbes qui se dessinaient sous le peu de tissu dont elle était vêtue. Inlassablement, il faisait tourner son alliance autour de son annulaire droit, lui rappelant ainsi qu'il avait désormais une nouvelle vie à mener. A créer. Temperance le rejoignit finalement, s'enroulant elle aussi dans les draps en soie. Des matins comme ceux-là, il en aurait besoin.

Et il n'en n'eut pas assez. Les morts prématurées semblaient pesées au-dessus des crânes de quiconque osait s'approcher de trop prêt le Bartholomew. Après quinze ans de mariage, la jeune femme se laissa emporter par la maladie à seulement trente-huit ans. C'était bien jeune pour attraper ce genre d'infection des tissus, mais ce n'était pas impossible. Et il fallut que ce soit elle, la cible. La Faucheuse s'en était certainement donnée à cœur de joie. Récolter cette âme revenait à embarquer celle de l'homme en même temps. Il n'était désormais qu'un corps. Rien ne l'animait. Rien ne le retenait ici. Au boulot, on essayait de ne pas lui reprocher son humeur exécrable, lui qui imposait le deuil de sa défunte épouse à tous les employés à cause de l'atmosphère qui devenait morose dès son arrivée. Il avait enchaîné la Mort à ses pieds et peu importe où il allait, elle lui tenait compagnie. Certains vivaient la débauche dans leurs vingtaines, et d'autres, comme Bartholomew, attendaient d'être plus mature afin de vivre l'expérience.

Institut de recherche (Washington) — 2015. Recruté dès lors qu'ils eurent vent de qui était l'homme. Anthropologue de renom en Europe, a permis la résolution de nombreuses affaires qui avaient été mises dans les cartons et laissées pour non-classées. Après la mort de sa femme, et déjà avant, il se battait corps et âme pour résoudre les dossiers les plus étranges. Les Insolvables. Ceux que personne ne voulait toucher à cause de leur mécanisme et procédé bien trop tordus et glauques pour tout esprit humain. Mais ça, il ne l'était plus. Il habitait désormais dans un appartement qu'il s'était payé au comptant. Son arrivée sur le territoire américain se déroula sans encombres et il avait réussi à passer un voyage confortablement installé entre un hublot et une bien charmante demoiselle qui se rendait elle-aussi à Washington. Une discussion intéressante qui fut écourtée dès lors que l'avion se posa à l'aéroport. C'était bien dommage, l'amusement conféré par la conversation lui faisait oublier ses peines. L'appartement dans lequel il logeait était assez spacieux, assez pour un seul errant qui n'allait pas y passer la plupart de ses journées. L'Institut deviendrait sa deuxième maison. Son bureau, sa deuxième chambre. Les tables d'autopsie, son deuxième lit.

highfive buddy   surtout que mads n'est pas si vieux (mais dans la hâte, j'ai écrit ce mot  ) en tout cas merci de ton avis, ça m'aide beaucoup   et ton choix d'avatar est génial  

Simon, je ne peux qu'approuver ton choix
Du coup, serait-il possible de réserver Mads Mikkelsen s'il vous plaît ?

Merci Gaïa, mais apparemment le problème a été réglé    
Grant est aussi mon chouchou, pour ça que j'étais tiraillée   mais je vais le laisser... Pour plus tard   ou pour quelqu'un d'autre  

Merci Maxyne Et oui, c'est bien Mads que je souhaite réserver

Ezra - Et ton choix alors Superbe choix Merci beaucoup en tout cas

Hera ≈ Aw ton pseudo est à tomber     C'est clair que le métier colle bien avec la tête de Mads (bon après, c'est l'un des métiers que je prends tout le temps sur les forums réels  ) mais je pense qu'il a le profil pour faire un parfait anthropo   En tout cas merci, et hâte d'avoir un lien avec la miss  

Simon ≈ *sort deux déambulateurs*   Je ne dirai jamais non à un lien, et encore moins avec un gars de ma tranche d'âge  

C'est glauque...
J'aime ça.   Du coup je vais commencer à réfléchir à un possible lien pour nos deux petits gars    

gniiih, merci beaucoup